Cela apparaît comme l'affiche la plus déséquilibrée de la saison. Le PSG Handball accueille Saran Loiret à Coubertin pour le compte de l'antépénultième journée de Lidl Star Ligue. Choc des mondes ce soir entre la capitale française et Saran, petite ville non loin d'Orléans. Saran c'est l'équipe surprise de la saison, huitième à mi-saison, le club a commencé dégringolé, leurs adversaires comprendrent ce jeu peu commun. Les Bleus et Blancs ont réussi l'exploit de monter deux fois d'affilée, ils étaient en Nationale 1 (D3) il y a deux ans alors que le Paris Saint-Germain est maintenant abonné aux quarts de fianle de la Ligue des Champions au minimum. Et puis les budgets. Un fossé énorme entre le plus gros budget au monde contre le plus petit de l'élite française.

Au niveau du match, Saran vide son infirmerie, Ibrahima Diaw et Matthieu Drouhin reviennent. Du côté de Paris, équipe-type, les Karabatic, Hansen, Remili, Abalo, Hansen, Gensheimer, une pléiade de stars donc. Saran n'a que peu de chances d'obtenir un résultat dans la Ville Lumière donc Fabien Courtial tente. Saran débute le match sans gardien et donc en supériorité numérique face aux parisiens, pour trouver plus facilement des intervalles et le chemin du but.

C'est parti à la salle Pierre de Coubertin et c'est Igor Anic, le pivot sarannais qui marque en premier (1-0 ; 1e). Les débuts sont déjà difficiles, même avec un avantage en attaque, Saran ne trouve que peu d'espaces. Paris prend un petit break face au promu, Anic prend une exclusion temporaire pour une faute au visage sur N.Karabatic (5-3 ; 8e). Pour le moment, les gardiens font le travail dans leur cage respective avec un Thierry Omeyer, toujours avec une aussi bonne lecture de balle et une anticipation intacte depuis des années et de l'autre côté du rectangle, Kocic est solide, avec des parades réflexes, face aux gros bras parisiens (7-6 ; 15e). Le 7 contre 6 marche en ce début de match, grâce à la fixation des arrières, Igor Anic est bien trouvé à l'intérieur, mais Fabien Courtial pose son premier temps mort (9-8 ; 18e). L'arbitre de zone s'est fait plaisir, Thierry Omeyer exclut pour deux minutes à cause d'une contestation (12-11 ; 24e). Après un but de 40m en cage vide d'Omeyer, Gorazd Skof stoppe un jet de 7m à bout portant d'Igor Anic et nous avons le plus gros écart du match (16-12 ; 28e). Après avoir bien entamé le match, Saran a baissé d'intensité et Paris a su créer un écart conséquent (17-12 ; 30e).

Le lendemain du gala de la Fondation PSG, Thiago Silva, capitaine du PSG Football, était à Coubertin pour voir ses camarades handballeurs.

La première minute de la seconde période va dans tous les sens, un but d'Acquevillo à longue distance et deux arrêts de Kocic sur Kounkoud et Nilsson, cela repart plus vite qu'il y a une heure (18-14 ; 33e). C'est Saran qui recommence le mieux et qui revient même dans le match, bien aidé par une exclusion de Nikola Karabatic. Plus qu'un but (19-18 ; 38e). Plus de pertes de balles et de ratés dans cette partie du match mais Uwe Gensheimer nous régale d'un lob milimétré à 7m sur le double mètre de Kocic, Saran reste à courte distance pourtant (23-21 ; 45e). Miroslav Kocic remonte son pourcentage d'arrêts à 42%, plus rien ne passe, Saran prend son temps en attaque et arrive à trouver les solutions. Second temps mort pour Zvonimir Serdarusic (23-23 ; 48e). La fin de match s'annonce haletante avec toujours les hommes du Loiret qui tiennent bon (27-27 ; 53e). Daniel Narcisse marque deux buts importants dans les dernières minutes alors que Paris était mené (29-29 ; 57e). Le money-time s'est joué sur des détails, un but de Narcisse, deux parades décisives de Skof, le PSG Handball s'en sort un peu miraculeusement en gagnant 30-29 à Coubertin. Saran était très proche de l'exploit de la saison en LSL.

Dans le même temps, Créteil a chuté à Toulouse et donc Saran Loiret HB reste le premier non-relégable alors que demain Nantes affronte Montpellier pour rester dans la course au titre.