C’est avec des statistiques accablantes que l’OM se déplaçait à Valenciennes ce samedi après-midi. En effet, les Nordistes avaient la saison dernière infligé un score fleuve (4-1) au stade du Hainaut à l’Olympique de Marseille également à l’époque en plein élan victorieux.

Marseille offensif mais imprécis

L’OM rentre parfaitement dans cette rencontre en se projetant en avant directement et en prenant le contrôle du ballon. Seulement ceux-ci se révèle d’abord maladroit à l’image de la grosse occasion olympienne. Idéalement servi par André Ayew à la 20e minute, Gignac n'avait plus qu'à lober Penneteau pour ouvrir le score mais l'avant-centre marseillais ratait la cible. De l’autre côté, c’est Jean-Christophe Bahebeck qui ratait une occasion en or, la faute à un contrôle lui aussi raté. Penneteau et Mandanda ont longtemps sorti le grand jeu et délivrés des arrêts impeccables durant cette première période.

Gignac procure la libération

Au retour des vestiaires, Bahebeck s’est montré alors plus incisif qu’en première période mais Mandanda veillait encore au grain. Les mauvaises passes et les mauvais gestes s’accumulent alors des deux côtés. Et c’est alors sur les bancs que l’agacement prend place, notamment avec Elie Baup qui a rappelé de nombreuses fois ses avants-centres.
En fin de rencontre, les débats s’animaient enfin. Valenciennes profitait alors d’un beau mouvement de jeu et se procurait une occasion en or qui a permis à Chitu de se retrouver seul face au but vide mais s’est loupé totalement. Et c’est finalement André-Pierre Gignac profitait alors d’un corner olympien pour reprendre un ballon du plat du pied, après que Penneteau le relâche suite à la tête d’André Ayew. Gignac qui s’est alors dirigé vers le banc marseillais pour fêter son but avec Payet, sorti quelques minutes plus tôt, avec qui il partage une amitié certaine.

L’OM menant alors au score renforce sa défense et s’occupe de faire tourner le chronomètre dans les derniers instants de jeu.

Après cette victoire, les Phocéens virent en tête du classement en attendant les résultats des matches de Lyon et Saint-Etienne.

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Florian Beaux
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