A 17h02, Marcelo Bielsa, le nouvel entraîneur marseillais, est entré dans la salle de presse de La Commanderie, centre d'entraînement du club phocéen. Le show peut débuter. Avant lui c'était Florian Thauvin, qui entame sa seconde saison à Marseille, qui avait parlé aux journaliste en parlant de Bielsa : "C'est un perfectionniste, tant que tout n'est pas parfait, on continue, on ne s'arrête pas. On a plus de mises au vert, on visionne les vidéos avant l'entraînement. Il a toujours beaucoup de choses à nous dire. Il veut qu'on ait le ballon la plupart du temps."
Il ne regarde pas les journalistes et n'est ''pas un révolutionnaire''
Dès sa première phrase le ton est donné : "Je me sens bien à Marseille. Pour ce qui est de l'attente pour ma première conférence de presse, c'était la volonté du club." Et puis le technicien sud-américain, le regard toujours baissé et aidé dans la traduction par Franck Passi, affirme que "travailler dans ce club, avec ces joueurs et dans un stade Vélodrome plein, c'est enthousiasmant" pour expliquer son arrivée en France et à l'OM ; il qualifie le championnat de France "technique, avec beaucoup de combats physiques et une grande dimension technique." En ce qui concerne d'éventuels objectifs, ''El Loco'' botte en touche : "Je ne me suis pas donné d'objectif. Le plus important est le match le plus proche et le gagner." Et puis Marcelo Bielsa a déclaré qu'il n'est ''pas un révolutionnaire'' et qu'''il n'y a aucun antécédent qui le prouve.''
Il ne détient ''pas les clés du club''
Le nouveau coach olympien a également parlé des départs de Mathieu Valbuena au Dynamo Moscou et de Souleymane Diawara à Nice : ''Les raisons de son départ, je ne peux pas en parler car je n'ai pas décidé de son transfert, tout comme Diawara." En ce qui concerne l'interdiction donnée à la presse d'assister aux entraînements, Bielsa rejette la faute à la direction du club et à Vincent Labrune, indirectment : "Je ne suis pas le responsable. Je comprends que vous avez besoin de venir et le club a également besoin de vous", "En ce qui concerne l'ouverture des entraînements à la presse ou au public, il faut voir avec la direction du club.'' Tout cela a fait dire au natif de Rosario qu'il ne détenait ''pas les clés du club'' marseillais.