C'est le tube de l'été qui se poursuit pour la Roma, auteur d'un début de saison tonitruant. Les Giallorossi viennent ce soir de battre Naples assez facilement. Une victoire convaincante et qui démontre une nouvelle fois que la bande à Garcia ne fera pas de la figuration cette saison. Les coéquipiers de Francesco Totti seront dans la course au Scudetto en compagnie de la Juventus et de leur adversaire du soir.
"Maître de son sujet"
Après un premier quart d'heure sans relief, malgré les accélérations d'un Gervinho retrouvé, la partie se décante à la 16ème minute. Suite à un beau mouvement orchestré par Totti d'une subtile talonnade, Pjanic trouvait Gervinho dans la surface, mais l'Ivoirien ratait le cadre. L'international Bosnien qui se mettait en évidence cinq minutes plus tard, sa frappe ne trouvait cependant pas le cadre (21e). La Roma appuyait sur une défense du Napoli totalement prise de vitesse. Notamment sur les côtés, les latéraux comme Maicon s'en donnait à coeur joie pour placer quelques contres-attaques. Dodo se voyait refuser logiquement le point de penalty (27e), le latéral romain bien trop prévisible pour M.Orsati. Néanmoins un coup dur survenait dans les minutes qui suivaient. Francesco Totti se voyait contraindre de rejoindre le banc de touche, l'emblématique capitaine de la Roma cédait sa place à Marco Borriello suite à une blessure à l'ischio-jambier (32e). Naples revigorée par la sortie de Totti retrouvait un peu d'élan. Pandev partait seul dans le dos de la défense romaine, mais le Monténégrin ne trompait pas la vigilance de son ancien portier Morgan de Sanctis (35e). Le passage à vide passé, la Louve reprenait sa marche en avant et Lorenzi voyait fuir le cadre suite à une remise de la tête de Borriello (41e). Derrière Gervinho s'écroulait dans la surface, mais là encore, l'arbitre ne bronchait pas. La formation de Rudi Garcia dominait logiquement son sujet et allait se voir récompenser dans le temps additionnel.
Suite à une faute aux 25 mètres sur Gervinho de Cannavaro qui prenait en plus de cela un carton jaune, Miralem Pjanic se chargeait du coup franc qu'il expédiait dans la lucarne de Pepe Reina (45+2). Explosion dans le Stadio Olympico, les locaux menaient 1-0 et le score ne bougeait plus. Rome repartait aux vestiaires avec un but d'avance.
"La Roma gère, Naples n'y arrive pas"
Le Napoli qui revenait avec de bien meilleures attentions. Il faut tout d'abord un tacle parfait de Daniele De Rossi pour empêcher Pandev de s'ouvrir le chemin des filets (48e). Une minute plus tard, le Suisse Inler s'essayait de loin, sa frappe heurtait le montant extérieur du portier de la Roma (49e). Les hommes de Rafa Benitez se créeaient quelques situations dangereuses sans pour autant trouver le cadre. Hamsik totalement transparent depuis le début de la rencontre, tentait sa chance, encore une fois le poteau venait contrecarrer les plans des Azurri (61e). Le leader souffrait en ce début de seconde période, Insigne se montrait une nouvelle fois dangereux pour Naples (62e). Rudi Garcia sentant le danger demandait à ses hommes d'être plus agressifs et surtout d'avoir plus de mordant, notamment sur les contres. Message compris par Maicon qui déboulait sur son côté droit, le centre de l'ancien joueur de l'Inter était repoussé par la défense du Napoli (67e). La fébrilité défensive des coéquipiers du capitaine Marek Hamsik commençait à se faire ressentir et deux minutes plus tard, Paolo Cannavaro commettait l'irréparable. Le défenseur central accrochait Borriello dans la surface, penalty indiscutable et double sanction, puisque le frère de Fabio se faisait expulser pour un second avertissement. Pjanic se chargeait de la sentance, et trompait Reina pris à contre pied ( 2-0, 71e).
Fort de ses deux buts d'avance, la formation romaine était plus sereine. Le succès se dessinait tranquillement, Naples ne cherchant pas à revenir. Le score en restait là et pour la 8ème fois, l'AS Roma s'imposait cette saison. Une victoire acquise avec la manière, notamment dans le jeu et collectivement. Garcia est en train de construire un prétendant à la victoire en championnat, qui l'aurait cru à son arrivée dans la capitale italienne ? Personne.