Lundi soir se jouera le choc de la 25ème journée de Serie A entre le leader Turinois et son dauphin Romain. Les deux équipes sortent d'une semaine réussie : les Hommes d'Allegri ont géré une phase aller de ligue des champions (victoire 2-1 sur Dortmund) et ceux de Garcia obtiennent une qualification pour les 8ème de final de l'Europa League après sa victoire en Hollande contre le Feyenoord. Même si l'aventure Européenne se passe bien, avons nous affaire a un choc ?
Des dynamiques contraires
Alors que les Bianconeri gagnent, on ne peut pas dire la même chose pour les Giallorossi : sur cette année civile, la Juve sort d'un bilan plus honorable avec 17 points pris sur 21 possibles, là où les Romains ont engrangé 8 malheureux points. Les répercussions au classement se fait sentir, 9 points d'écart entre les deux clubs. Pire encore! En cette fin de 2014, il n'y avait que 3 petites unités qui les séparaient, tout le monde était convaincu que le Calcio se jouerait entre eux deux. Mais voilà, beaucoup de points perdus côté Romain et c'est bien Naples qui est à 3 points alors que le fossé se faisait de plus en plus grand. L'engouement est moindre au niveau des tifosi, que le match soit +6, +12 ou reste a +9, une impression que ce ne changera rien est bien présent des deux cotés.
Le jeu : des changements, pour le meilleur et pour le pire !
La force de la Roma sur la Juve en début de saison était bel et bien le jeu. C'est d'ailleurs sur ce point qu'insistaient tous les experts du ballon rond pour croire à un championnat disputé. Le départ de Gervinho en est-il pour quelque chose ? On ne le saura jamais mais ceci étant dit, c'est depuis son départ à la CAN que les ennuis ont commencé. Le beau jeu n'est plus au rendez-vous, les Giallorossi ne perdent pas mais ne gagnent pas pour autant. Beaucoup de matchs nuls, à l'arrachée, très limite, des erreurs d'arbitrages que les médias s'empressent d'utiliser pour envenimer les choses, seuls moyens certainement pour eux de rendre intéressante cette fin de saison.
De l'autre coté, nous avons un équipe Turinoise qui change de tactique. Fini le 3-5-2 très solide mais sans saveur, voici le 4-3-1-2 ou la possibilité d'aligné Pogba, Pirlo, Vidal et Marchisio en même temps. Le jeu est beaucoup plus offensif, plus fluide mais garde une solidité derrière : le champion reprend les rênes de son championnat. Il n'y a que contre l'Udinese et en fin de match, que Allegri décide de revenir au système qui a permis au club de gagné 3 scudetti. L'éclosion de Morata en est aussi pour quelque chose. Décisif à tous les matchs par une passe ou un but (voir les deux ensemble), une entente parfaite avec Tevez et une confiance d'Allegri qui n'hésite pas à le mettre titulaire, voici les éléments qui rendent les tifosi Bianconero "inna'Morata" de leur numéro 9.
Des absences synonymes de non spectacle
Malgré les facteurs en faveur des Turinois, le match ne sera pas aussi simple. La blessure du maestro Andrea Pirlo (absent pour 20 jours) peut obliger Allegri de repasser en 3-5-2. Mais Pirlo n'est pas le seul : Vidal qui n'a clairement pas retrouvé le niveau qu'il avait avant sa blessure au genou, semble à bout et jouer sur un fil. Pogba est incertain pour ce match et ceux qui rêverai de voir Sturaro jouer, il vient de se blesser à l'entrainement. Autant de casse tête pour Allegri qui reléguera surement son homme en forme Morata, pour son compatriote Llorente car plus habitué aux 3-5-2. La Roma de son côté veut croire à un retour de son jeu et profiter de la situation. Plus qu'espérer la 1ère place, Rudi Garcia ne veux surtout pas perdre la 2ème, synonyme de qualification directe en Ligue des champions.
Si la Juve décide de jouer la solidité (donc un match nul) et que la Roma ne retrouve pas son jeu qui faisait son succès, le choc risque de ne pas avoir lieu, pour le plus grand malheur des passionnés. Mais les grands clubs ne meurent jamais et c'est bien dans ses moments là que l'on retrouve les grandes équipes.