En première période, une demi-heure à l'avantage des joueurs de Saint-André. Avec des essais de Fofana et Guirado, transformés par Michalak qui a par ailleurs été auteur d'une pénalité dans ce laps de temps. Puis dix minutes, totalement folles, durant lesquelles le Canada a jeté toutes ses forces dans la bataille afin de rentrer aux vestiaires avec un retard aussi infime que possible. Cette débauche d'énergie n'a pas été vaine, Van Der Merwe et Carpenter inscrivant chacun un essai, mais Hirayama ne transforma que le premier. Puis, dans les dernières secondes de cette période, un nouvel essai des Bleus, par l'intermédiaire de Slimani, que Michalak transforma sans se faire prier. 24 à 12 à la pause, rien n'était fait, les Canadiens s'accrochant, avec vigueur, à un faible espoir de miracle.
Bonus offensif
Après la pause, le combat se fit plus haché, moins alléchant qu'en première mi-temps. Hirayama sema un léger doute dans la tête des coéquipiers de Dusautoir en passant deux pénalités, mais ceux-ci répondirent avec des essais de Papé ( bonifié par Michalak, également auteur d'une nouvelle pénalité dans cette seconde période ) et de Grosso ( transformé par Parra ), à l'occasion de sa première rencontre internationale, une réalisation venant ponctuer une très belle prestation de sa part. Au coup de sifflet final, un score flatteur de 41-18 pour des Tricolores parfois maladroits, mais ayant su assurer l'essentiel, et pouvant maintenant se focaliser sur un affrontement qui sera déterminant pour leur avenir dans cette compétition, face aux Irlandais.