Deux matches fantastiques, deux combats aux longs cours, deux vainqueurs potentiels du tournoi : voilà le récit des deux premiers quarts de finale de la journée monégasque. 

Tsonga (6), solide comme un roc depuis le début de la semaine, et Wawrinka (13), surprenant bourreau de Murray, ouvraient le bal sur le court central. Sur la lancée de son exploit face au numéro 3 mondial, le Suisse -plus solide, plus agressif- a logiquement remporté la première manche. Mais la tendance s’est ensuite inversé. Le Manceau s’est appliqué à ne pas faire la faute et c’est son adversaire qui a craqué au bout d’intenses échanges : 2-6, 6-3, 6-4. C’est la première fois que le numéro 1 Français atteint le dernier carré.

Sur ces (ses) terres, Nadal (3), le dernier carré, il en commet un rayon. Depuis 2005, le Majorquin inscrit son nom au palmarès du tournoi et il en redemande. Bousculé par le jeune Dimitrov, 21 ans, Rafa a fait la différence physiquement dans le money time : 6-2, 2-6, 6-4. Le Bulgare au style de jeu le plus élégant du circuit, sort avec les honneurs et reviendra à coup sur, encore plus fort.

Gasquet, c’est manqué

Programmé en prime time de l’après-midi, la rencontre Fognini-Gasquet aura été la plus décevante. La faute au Tricolore qui n’a pas su relever la tête après la perte de la première manche. Alors qu’il semblait en controle dans l’échange en poussant à la faute son adversaire dans la diagonale revers, et qu’il s’était même procurer une balle de set, le Biterrois est tombé dans le jeu décisif, pour ne plus jamais se relever. Poussé par un public venu en masse le soutenir, l’Italien s’est appliqué pour s’offrir la première demi-finale de Masters 1000 de sa carrière.

Nieminen - Djokovic, pas terrible comme affiche. Et pourtant. Le Serbe a du s’employer pour aller chercher la victoire. En témoigne son poing serré, brandit après chaque point important remporté. Après une entame canon, le Finlandais, au meilleur de son tennis, s’est battu jusqu’au bout pour contenir le numéro 1 mondial. Vainement. Djoko a fait la différence dans les moments clefs.

(crédits : Valery Hache/AFP - El Pais)