Retombée à la 15ème place mondiale après une saison compliquée, Marion Bartoli ne figurait pas parmi les chances les plus importantes côté français pour ce Wimbledon.

Profitant d'un tableau favorable où les têtes tombent les unes après les autres, Bartoli se trouve en quart de finale où elle affrontera la jeune Américaine Sloane Stephens 17ème mondiale.

Pour arriver à ce stade, il lui a fallu sortir l'Ukrainienne Svitolina, l'Américaine McHale, l'Italienne Giorgi et enfin cet après-midi une autre transalpine Karin Knapp. Le scénario se répète à chacun de ses matchs, des scores accrochés mais à chaque reprise une victoire en deux manches. Finaliste il y a déjà six ans où elle n'était tombée que face à Justine Henin, Bartoli a le jeu et la force mentale pour récidiver cette année et puis elle n'a jamais été meilleure lorsqu'elle n'était pas citée comme favorite ou outsider.

Dans un tableau dépourvu de ses principales favorites, en témoigne la défaite de Serena Williams face à l'Allemande Sabine Lisicki, Marion Bartoli est désormais la quatrième meilleure classée encore engagée (Radwanska, Li et Kvitova restant en course).

Du côté des hommes nos deux derniers représentants qui créaient la sensation au cours de cette quinzaine en atteignant la deuxième semaine n'ont pas réussi à franchir un cap de plus. Adrian Mannarino et Kenny de Schepper ont été sortis respectivement par le Polonais Lukasz Kubot déjà quart de finaliste en 2009 et par l'Espagnol Fernando Verdasco qui atteint ce stade de la compétition à Londres pour la première fois de sa carrière.

Mannarino n'y était toutefois pas loin puisqu'il a cédé en cinq manches (4/6,6/3,3/6,6/3,6/4) et qu'il menait deux sets à un mais le jeu ultra offensif de Kubot aura finalement payé. Pour ce qui est de Kenny de Schepper il n'a pas réussi à prendre la mesure du Madrilène en ne réussissant à prendre le service de son adversaire qu'à une seule surprise (6/4,6/4,6/4).

On aura donc pour la première fois dans l'histoire du tennis un quart de finale 100% polonais entre Lukasz Kubot et la révélation du dernier tournoi de Bercy Jerzy Janowicz.