En place depuis 20 ans, Euskaltel vit sans doute ses dernières semaines dans le cyclisme. Durant la Vuelta, le manager de l'équipe avait déclaré officiellement que les coureurs sous contrat pouvaient négocier avec n'importe quelle formation et qu'ils étaient totalement libre. Si certains ont trouvé une équipe, les cadres comme Samuel Sanchez, Mikel Nieve ou encore Igor Anton attendent encore et espèrent toujours que leur équipe puisse continuer. Mais aujourd'hui, alors qu'on pensait Euskaltel sauvé après l'annonce du rachat de la licence par Fernando Alonso, il y a déjà trois semaines, il n'y a toujours pas d'accord entre l'équipe et le pilote de F1, comme l'a annoncé la formation espagnole via un communiqué : «Les négociations entre les deux parties (...) se sont achevées sans accord. Les termes de l'accord de principe (31 août) signés fixaient une feuille de route qui n'a pu être suivie, malgré les efforts réalisés pour réaliser un accord définitif» peut-on notamment lire.
Selon la presse espagnole, et notamment AS, le problème résiderait dans le fait que le double champion du Monde de Formule 1 ne souhaiterait pas reprendre tout ce qui entoure Euskaltel. C'est-à-dire le staff ; les mécaniciens, les directeurs sportifs, les assistans, les équipementiers, etc... En ce qui concerne le rachat de licence, estimée à six millions d'euros, aucun problème, tout comme les 14 coureurs encore sous contrat. Si rien n'est définitif, il est vrai qu'il y a désormais plus énormément de chance de voir l'affaire se conclure, comme l'a expliqué Kiko Garcia, au micro de Cyclingnews : «Nous allons continuer les négociations jusqu'à la dernière minute, Fernando sera bientôt de retour du Grand Prix de Singapour et ensuite nous allons voir ensemble. Cependant, la situation est vraiment compliqué, nous allons encore attendre et prendre une décision ensemble.»