Alors que tout le monde s'attendait à un gros duel entre Benoit Paire et Fabio Fognini, celui-ci n'aura pas tenu toutes ses promesses, la faute à un Italien diminué et à un Français très bien dans sa partie. L'Avignonnais s'impose finalement en trois manches (6-1, 6-3, 7-5) et rejoint le troisième tour de Roland Garros pour la deuxième fois de sa carrière après 2013 : "Pour moi, c'était un match comme les autres. Il fallait simplement gagner. Les deux premiers sets ont été faciles. J'ai discuté un peu avec lui, il n'avait pas beaucoup dormi. Il a eu une petite intoxication alimentaire ou quelque chose comme ça. Il n'avait pas trop de jus. De mon côté, je sentais très bien la balle. J'étais en jambe. Je me suis rendu le match simple. En commençant très fort et lui en étant moins bien, cela a fait la différence même s'l s’est rebellé au troisième. Je n'ai pas puisé trop dans mes réserves. Je suis content d'être au troisième tour à Roland-Garros."
Plus à l'aise sur surface rapide, l'Angevin Nicolas Mahut, 116e mondial a signé la plus belle victoire de sa carrière sur terre battue ce mercredi. En effet, il s'impose en quatre sets (6-3, 3-6, 7-5, 6-3) et 3h 05 de jeu face à Ernest Gulbis, demi-finaliste il rejoint le troisième tour de Roland Garros pour la seconde fois de sa carrière. Le Français retrouvera son compatriote Gilles Simon pour un duel fractricide et qui permettra à l'un des deux de se retrouver en huitième : "Je suis très heureux, satisfait, parce ce que j'ai fait ce que j'avais décidé de faire, à savoir monter au filet. L'exemple parfait, c'est le premier jeu du match: je monte trois fois, je prends deux passings. A d'autres moments, j'aurais pu me dire: "Je vais arrêter de monter". Maintenant, tant que je ne prends pas 20 à 25 passings, je continue. Tant que je ne prends pas 6-2, 6-2, je continue. Mais il ne faut pas être totalement bête. Le fait d'avoir continué, de ne pas avoir paniqué, m’a permis de revenir dans le match et de passer devant. J’en suis très fier."