Une première période décevante
L'OL est entré avec des intentions dans ce match, dans les dix premières minutes (2', 3', 11') les lyonnais auraient pu ouvrir le score mais ils ont visiblement été calmés par l'arbitre portugais, qui a sanctionné Lacazette d'un jaune (9') pour une simulation peu évidente. Visiblement craintif, les Lyonnais n'ont pas réussi à prendre de vitesse une défense croate très bien en place. En contre, Males (6') a rapellé à l'OL que Rijeka n'était pas venu pour faire de la figuration.
Lyon aurait mérité d'ouvrir le score mais ses attaquants ne se trouvaient pas, multipliaient les mauvais choix, ce qui provoqua la colère des supporters lyonnais, une colère amplifiée par l'ancien défenseur lyonnais Dejan Lovren, en tweetant un message de soutien à... Rijeka!
C'est Grenier et Lacazette qui ont été les joueurs les plus dangereux de la première période (33', 38', 40', 45'). Jimmy Briand a bien rempli son rôle de preneur d'espaces, au même titre que Malbranque. Malheureusement, les Lyonnais n'ont pas marqués et sont rentrés aux vestiaires sous les sifflets d'un Stade de Gerland dépité.
Une deuxième période plus convaincante
C'est peut-être les mots de Remi Garde à la pause qui ont remotivés les Lyonnais mais ils sont apparus plus en jambe après la pause. C'est Benko (46') qui a donné des sueurs froides à la défense, une sorte de signal d'alarme qui a permis aux attaquants lyonnais de se réveiller, notamment Lacazette (56') mais c'est bien Clément Grenier qui a ouvert le score (1-0 66') d'une tête rageuse sur un centre parfait de Malbranque. le plus dur était fait pour les Gones. Le rythme de match a alors clairement baissé, l'OL se contentant de ce but d'avance et de trois points mérité. Rijeka aurait pu punir Lyon de cette suffisance mais Anthony Lopes restait vigilant jusqu'à la dernière minute.
Au classement, l'OL est deuxième du groupe I à égalité de points avec le Betis Seville, vainqueur à domicile du Vitoria (1-0).