Il y a des histoires qui à force d'être répétées perdent de leur saveur. Celle de Beauvue en est une parmi tant d'autres. Une main sur le coeur, l'autre tendu vers son ancien public, le nouveau joueur lyonnais a préféré resté humble, effacé, quelques secondes après avoir marqué contre son ancien club. D'autant plus cruel que, pour couronner le tout, cette ouverture du score était synonyme de victoire. Celle qui offrait 3 précieux points aux Lyonnais et, qui plus est, bloquait le compteur guingampais à 0. Mais tout cela relève de l'anecdote finalement. Le but de Beauvue et cet aléa de circonstance ne doivent pas masquer les nombreux maux lyonnais. La prolongation de Lacazette, la juteuse revalorisation salariale de Fékir ont fait entrer ces deux joueurs dans une autre sphère. Ils doivent désormais assumer ce changement de statut au sein de leur club mais aussi du championnat. Le jeu ou plutôt l'absence de celui-ci n'est pas encore inquiétant, loin de là. Mais si les Lyonnais veulent parcourir sans embûche le long chemin qui les attend, ils devront retrouver un tout autre état d'esprit. Ils n'auront pas le droit à l'erreur ni à la fausse route, la Ligue des Champions ne le tolèrera pas.

La déroute marseillaise

S'il y a bien une histoire que les supporters marseillais ne voudraient pas entendre c'est celle de leur club. Perdre 1 entraîneur et 2 matchs en 2 journées avec un jeu qui ne rassure pas, digne d'un best-seller non ? Plaisanterie mise à part, la situation de ce club n'est pas rassurante. Thauvin, qui n'a que trop peu prouvé, devrait partir pour Newcastle, l'eldorado français. Un mal pour un bien car l'OM va récupérer 17 millions et Rémy Cabella. Une excellente affaire sur le plan financier qui devra être métamorphosé en bonne affaire sur le plan sportif. Car si la séparation de Payet et Imbula a fait rentrer de l'argent dans les caisses, la plus value apportée avec les arrivées reste encore très contestable. Le départ de Bielsa n'a certes pas arrangé les choses mais la venue d'un grand entraîneur du côté de la cannebière pourrait faire taire les critiques quelque temps. Le temps de croire et d'espérer que l'OM va pouvoir retrouver son envie du début de saison dernière. Ça serait un bon début...

Le come back made in Troyes

Il n'y a pas de doutes, c'est le match le plus riche en émotions de ce début de saison. Mené 3-1 par l'OGC Nice et de surcroit réduit à 10 à la demi-heure de jeu, l'équipe troyenne a réalisé un bel exploit en remontant au score dans les tous derniers instants de la rencontre. Une splendide frappe de l'éternel Fabien Camus associé à la roublardise et l'opportunisme de Thiago Xavier ont permis à Troyes de récupérer 1 point du stade de l'Aube. Un de plus pour les hommes de Jean-Marc Furlan qui démontre qu'en prônant le beau jeu cette équipe est capable de tout. Jean-Marc Furlan, à la mentalité diamétralement opposée à celle de la sauce "bétonnage ligue1", mériterait lui et son groupe de se maintenir. Malheureusement les histoires ne se finissent jamais comme on l'espère.

Top

À force de chercher on a bien fini par trouver. Notre top n'en est pas vraiment un mais plutôt un motif d'espoir. Pour son grand retour en ligue 1, nous voulions mettre en avant le premier but de Ben Arfa sous ses nouvelles couleurs dans notre championnat de France. S'il retrouve sa tête et évite les blessures, le talent suivra. On le sait Nice n'est qu'une simple transition avant d'espérer retrouver un club plus huppé. Mais si son passage pouvait être des plus brillants, on n'en serait que ravis.

Flop

La rivalité OM-PSG ou PSG-OM - comme on voudra - surpasse souvent l'intélligence d'un supporter. Benjamin Stambouli, né à Marseille, en a fait les frais ce week-end en rentrant en cours de jeu contre le Gazélec d'Ajaccio sur la pelouse du Parc des Princes. Conspué alors qu'il évolue depuis cet été sous le maillot du PSG, le nouveau numéro 4 parisien devra prouver sur le terrain qu'il a toute sa place au sein de ce groupe. Les sifflets du Parc sont notre flop de la journée.

Le classement