Triste sort pour l'équipe algérienne. La première journée de cette CAN 2013 a vu la Tunisie s'imposer par le score de 1 à 0 grâce à un but splendide de la star tunisienne Msakni à la 91ème minute. Alors que le 0 à 0 se rapprochait, Msakni tente sa chance aux 20 mètres. Le portier algérien Mbolhi ne peut rien faire. Les Aigles de Carthage arrachent les trois points grâce à la lucidité de son jeune joueur offensif qui n'a pas hésité à prendre sa chance lors des arrêts de jeu.
Les Fennecs peuvent nourrir des regrets
Les hommes de "Coach Vahid" ont livré un match correct. En vain. Profitant de la sortie sur blessure du "serial" buteur tunisien Jemaa à la 16ème minute, les Algériens ont dominé la première période. La cohésion entre Mesbah, Kadir, Feghouli et Slimani est parfaite. Les actions se multiplient et les Tunisiens peinent à sortir la tête de l'eau. Malgré tout cet entrain, les Fennecs ne prennent pas l'avantage et sont tenus en échec par la défense centrale des Aigles qui est irréprochable, à l'image d'un Abdennour en grande forme. En seconde mi-temps, les coéquipiers du Marseillais Kadir peinent à se remettre en jambe et les Tunisiens commencent à jouer leur jeu. Malgré cela, les "gars" de Trabelsi restent dominés par la sélection algérienne qui effectue un pressing étouffant. Malheureusement pour Vahid Halilhodzic, ces efforts n'auront servi à rien. Aucun but côté algérien. La Tunisie, assez discrète lors de ce match, s'impose 1 à 0, avec un but Msakni à la 91ème minute.
Aucun réalisme, comme en 2010
L'Algérie a une belle équipe sur le papier. La Tunisie, idem. Ce choc du Maghreb s'annonçait fou. Mais les deux équipes ont passé plus de temps à s'observer qu'à jouer. Au final et malgé une très légère domination des Fennecs , c'est l'équipe la plus réaliste qui s'impose logiquement. Tout comme en 2010, l'Algérie a montré ses qualités individuelles et collectives mais reste incapable de se galvaniser lors des grands matchs. La Tunisie, favori intemporelle de la CAN, a profité de son expérience et à su contenir un adversaire en manque cruel de confiance. L'Algérie doit donc maintenant gagner ses deux prochains matchs (Togo et Côte d'Ivoire) pour se qualifier. La Tunisie a déjà un pied en quart de finale.
Msakni, fantôme puis héros
L'homme qui a fait trembler les hommes d'Halilhodzic c'est Khalifa. Constamment présent lors des contres, il a toujours su réunir autour de lui deux défenseurs minimum. Malheureusement pour lui, la vedette ce soir c'est Msakni. Resté quasi invisible jusqu'à son prodigieux but, il a su faire la différence lors de cette rencontre très tendue.
Comme il est souvent dit par les joueurs de football "dominer c'est bien, gagner c'est mieux". Les Aigles l'ont compris. Ils laissent un goût amer à toute une équipe qui s'est regardée perdre. Impuissant. Logiquement, l'homme du match c'est Msakni. Au dépens de Feghouli qui a abattu un travail remarquable pendant 94 minutes.