Quoi de mieux qu'une victoire pour bien mettre en place son jeu à 5 jours du début de l'Open britannique, troisième majeur de la saison ? C'est ce qu'à réalisé ce dimanche, Justin Rose, cet Anglais d'origine sud-africaine de 33 ans, vainqueur de l'US Open l'année dernière et qui à réalisé un quatrième tour, très propre vierge de tout bogey.
Il est vrai que les conditions s'étaient améliorées par rapport aux journées précédentes mais de là à parler de partie de plaisir, il n'y à qu'un pas à ne pas franchir.
Les leaders de la veille en difficulté et la révélation Broberg !
En effet, si tout fut "Rose" pour Justin, qui remporte sa 17e victoire professionnelle (PGA Tour et EPGA compris) avec un total de - 16 sous le par, ce ne fut pas le cas pour tout le monde à commencer par l'Argentin, Ricardo Gonzalez qui n'avait pas quitté le top 5 depuis le début du tournoi et termine au final à une anonyme 16e place malgré quelque coups de fer bien sentis.
Marc Warren, quant à lui co-leader la veille fut, certes auteur d'une belle carte de 70 (- 1) mais bien en deça du niveau qu'il avait montré jusque là. Peut être cela est-ce dû à la pression d'une victoire importante à domicile. Il termine néanmoins seul 3e à cinq coups de Rose.
Le seul golfeur parvenant à maintenir un niveau constant sur tout le tournoi fut le Suèdois, Kristoffer Broberg, excellent deuxième à deux coups du leader. Une performance permettant à ce jeune golfeur de 28 ans relativement méconnu et 304e mondial de se qualifier pour son premier Open britannique.
A noter aussi le carton de l'Écossais, Stephen Gallacher auteur d'une superbe carte de 63 (-8) lui permettant de remonter de la 30e à la 4e place.
Les Américains ont fait honneur au tournoi !
Une interrogation se posait concernant la motivation dont allaient faire preuve les nombreux Américains engagés pour préparer au mieux l'Open britannique et force est de constater que leur apport au tournoi fut très interessant à commencer par le parfois farfelu, Rickie Fowler qui termine 8e à six coups.
Il n'y avait guere de doutes concernant le légendaire Phil Mickelson, déjà vainqueur de ce tournoi en 2013 et qui termine 11e à sept coups. Si les autres américains se sont montrés plus irréguliers, nul doute qu'ils seront au summum de leur motivation la semaine prochaine.
Les rescapés Français Stal et Levy peuvent malgré tout partir la tête haute !
Du coté des Français, il ne faut pas cacher que ce fut un tournoi très décevant marqué par le naufrage de certains qui ne nous avaient pas habitués à ça comme Dubuisson, Wattel, Bourdy ou Jacquelin absents des deux dernières journées.
L'éclaircie vint de la dernière journée de l'excellent Alexander Levy déjà vainqueur sur le circuit européen à seulement 23 ans et qui confirme son potentiel en signant une dernière carte de 66 pour une 21e place finale. Le Varois est au porte du top 100 (113e) qui pourra lui permettre de jouer les plus gros tournois de l'année majeurs compris et nul doute qu'il atteindra cet objectif d'ici la fin d'année.
La journée fut tout aussi belle pour Gary Stal 21 ans et auteur d'une dernière carte de 68. Sa 51e place ne parle pas pour lui mais sa constance n'en reste pas moins impressionnante depuis le début de la saison.
Top 10 de l'Open d'Écosse
1 ROSE, Justin ENG -16
2 BROBERG, Kristoffer SWE -14
3 WARREN, Marc SCO -11
T4 GALLACHER, Stephen SCO -10
T4 MANASSERO, Matteo ITA -10
T4 LOWRY, Shane IRL -10
T4 HATTON, Tyrrell ENG -10
T8 JAMIESON, Scott SCO -9
T8 FOWLER, Rickie USA -9
T8 KARLSSON, Robert SWE -9
Rendez vous jeudi prochain pour le premier tour de l'Open Britannique.