La métropole qui n'a plus connu la ligue 2 depuis treize ans va bien essayer d’être le poil à gratter de ce championnat. Avec une ascension fulgurante et un recrutement aussi qualitatif que nombreux l'objectif est clair chez les normands : Grandir.
Avec dix nouveaux joueurs, le club normand essayera de construire une ossature capable de tenir dans ce championnat. Le promu a recruté quelques joueurs expérimentés de L2, tels que le gardien Joan Hartock ou le défenseur Jacques Salze. En attaque, Mathieu Duhamel (81 buts en 207 matches de L1 et L2), qui a résilié son contrat avec Le Havre, aura la lourde tâche de remplacer Medhy Guezoui (14 buts l'an passé), élu meilleur joueur de National et parti à Valenciennes.
Incontestablement, Mathieu Duhamel sera le joueur à suivre, lui qui revient à Quvilly club qu'il a déjà connu. Fort de son expérience et déjà buteur en match de préparation il sera le leader offensif de cette équipe.
Une forte ambition pour les équipes féminines, 140, c’est le nombre de joueuses féminines au FC Rouen, soit près de 25 % des licenciés. Fruit d’une politique voulue par le club, attaché aux valeurs du jeu, du respect et du civisme.
Aujourd’hui, le FC Rouen engage plusieurs équipes féminines, dont une, la Division 2, évolue actuellement dans l’antichambre de la D1, qu’elle ambitionne de rejoindre à moyen terme.
Les autres équipes jouent en National 3 seniors et en U19 DH (après avoir évolué en U19 Nationaux en 2016-17).
Le Stade Robert-Diochon :
Inauguré en 1917, le mythique stade Diochon, du nom de Robert Diochon, l’emblématique président-fondateur du FC Rouen(de 1906 à 1953), est centenaire cette année ! Son record d’affluence date de la saison 1976-1977, pour un 8e de finale de Coupe de France face à l’AS Saint-Etienne (23 532 spectateurs). Le stade, d’une capacité maximale de 12018 places (dont 8400 assises) connaît actuellement de nombreux et nouveaux aménagements afin de remplir le cahier des charges lié aux conditions d’organisation de la Domino’s Ligue 2, laquelle est gérée par la Ligue de football professionnel (LFP). Diochon étant en travaux jusqu'en octobre pour être mis aux normes, QRM ne pourra y jouer avant la 11e journée. D'ici là, il évoluera à la MMArena du Mans. «C'est la moins pire des solutions», explique Da Costa, après que le club ait envisagé de jongler entre les enceintes du Havre, de Caen et de Beauvais pour accueillir ses cinq matches délocalisés. «Jouer dans le même stade nous permettra d'avoir des repères», espère le coach. Y compris visuels car Le Mans (N2) partage les mêmes couleurs – rouge et jaune – que QRM.