Benfica rejoint Chelsea en finale de l’Europa League. Après une victoire turque 1-0 à l’aller, les hommes de Jorge Jesus retrouvent le sourire grâce à une performance collective impressionnante. Impuissants, les coéquipiers de Dirk Kuyt et Moussa Sow n’ont pas vu le jour malgré l'égalisation sur penalty dans un Estadio da Luz digne des meilleures ambiances de Turquie. Une victoire méritée pour un Benfica encore en course pour un triplé historique.
L'entrée en puissance du SLB est récompensée dés la 9ème minute lorsque Lima décale Gaitàn dans la surface et permet à l’Argentin de tromper Volkan Demirel d’un extérieur du pied. Benfica a faim, et c’est ressenti dans le jeu. Entre combinaisons et assauts rapides, le club lisboète montre un autre visage que celui affiché à l’aller, Fenerbahçe démarre en souffrant. Acte inattendu au vu du début de rencontre, Garay provoque un penalty d’une main dans sa surface. Contrairement à l’aller où Cristian s’était chargé de frapper sans succès, c’est Kuyt qui se charge de le transformer, avec plus de réussite. Le Fener prend confiance et force Benfica à faire trembler les filets à deux reprises, Moussa Sow, l’ancien lillois, commence à se procurer quelques occasions. Mais c’est quand on ne l’attend pas que Benfica reprend l’avantage par l’intermédiaire de son buteur Oscar Cardozo. Le pied gauche de l’attaquant permet aux Aigles de continuer de rêver dans un match fou d’intensité. Et si Kuyt échoue face au but vide, c’est bien le SL Benfica qui prend le dessus dans le jeu avec l’aide de ses supporters particulièrement bruyants. Un jeu ultra offensif où chaque joueur apporte ses qualités au collectif, notamment par Matic, les rouges ne passent pas loin du but permettant la qualification en finale.
Cardozo, buteur maison
Benfica rentre des vestiaires avec la même énergie, Cardozo est même proche du doublé à la 50ème minute sur une belle frappe enroulée. Les Turcs sont contraints de défendre et de tenter de faire face aux multiples offensives de Benfica. En venant des ailes avec Gaitan et Salvio ou dans l’axe avec Lima, le danger est régulièrement présent dans la surface de réparation des visiteurs. Quand Benfica est dans l’obligation de marquer c’est Oscar Tacuara Cardozo qui prend les commandes. Suivi par plusieurs clubs turcs l’international paraguayen double son compteur dans la partie. Rattrapé, le Fenerbahçe SK est abattu, incapable de placer une attaque si ce n’est sur une frappe de Stoch déviée par Artur. Quasiment la seule de toute la seconde période, Jorge Jesus se contente de préserver son score en faisant rentrer Roderick à la place de Gaitàn, et fini par y parvenir.