C'est officiel, le nouvel entraîneur du VFB Stuttgart s’appelle Thomas Schneider. A part pour les fidèles de la Bundesliga depuis de nombreuses années, ce nom est totalement inconnu. Il faut dire que le nouveau coach des Souabes est encore très jeune (40 ans) et va connaître sa première expérience sur un banc de touche professionnel. Après avoir connu une carrière de joueur respectable à Stuttgart pendant une dizaine d'années, il avait effectué deux saisons quasiment blanches à Hanovre avant de raccrocher les crampons à 32 ans. Par la suite, il avait coupé un peu avant de retrouver le terrain en qualité d’entraîneur des U17 de Stuttgart en 2011. Poste qu'il occupait donc jusqu'à hier. Le natif de Rheinhausen a signé pour les deux prochaines années et sera entouré dans sa périlleuse mission de Tomislav Maric (ex-joueur de Hoffeheim, Wolfsourg et Mönchengladbach) pour sa première expérience lui aussi à 40 ans après « avoir fait un travail de fou avec les U16 » dixit le directeur sportif Fredi Bobic, ainsi que du plus expérimenté Alfons Higl, 48 ans, adjoint à Stuttgart déjà entre 2006 et 2009. C'est bien Schneider qui a choisi ses adjoints comme il l'a lui-même dit, « J'ai choisi ces deux hommes parce que je peux leur faire confiance et ils apporteront leur expérience ».
Pour ce nouveau trio, il n'y aura pas de temps de répit. Pour mettre ses idées en place qui s'appuieront sur la formation, domaine dans lequel Schneider et Maric ont excellé ainsi qu'un jeu attractif, il faudra certainement attendre un peu. Dès jeudi, une première échéance cruciale leur sera proposée pour leur première dans la Mercedes Arena. Après une défaite 2-1 en Croatie face à Rijeka, le club allemand doit absolument l'emporter pour ne pas subir une élimination prématurée de la compétition. Comme l'a dit Schneider lors de la présentation, il n'y a pas de quoi s'affoler : « La pression est grande, mais nous sommes assez forts pour vaincre Rijeka. » Les premiers pas de Schneider sur le banc seront scrutés de très près ce jeudi. Avec la réception en plus de Hoffenheim dimanche prochain, ça fait déjà eux matchs très importants en à peine six jours. A lui de montrer que ses dirigeants ont bien fait de lui faire confiance.
Schneider avec le directeur sportif, Fredi Bobic