Des trois stars achetés la saison dernière, il n'en reste plus qu'une sur le Rocher : Joao Moutinho. Souvent raillé, à raison, pour son manque d'impact sur l'équipe monégasque, l'international portugais est sorti de sa boîte à l'heure de jeu pour tromper, non sans l'aide de Spahic, le gardien Berndt Leno et offrir trois points à l'ASM. Trois points inespérés au vu du premier acte.
En effet, Monaco a énormément souffert dans un début de match lancé tambour battant. Dès la treizième minute, Boenisch servait en contre Castro mais ce dernier écraisait trop sa frappe. Deux minutes plus tard, c'est Calhanoglu qui aurait pu (du?) ouvrir la marque après avoir éliminé trois défenseurs mais sa frappe est venue se loger dans le petit filet d'un Subasic bien heureux. Le Bayer avait l'avantage dans les duels et Monaco, malgré une résistance honorable, ne montrait pas grand chose. Bellarabi vendengea à son tour une belle occasion (36'). Leverkusen aurait bien pu marquer juste avant la pause par Son (44'), mais la frappe de l'international sud-corréen n'était, encore, pas cadrée tout comme celle de Castto peu après (45+2). Le Bayer peut regretter ce manque d'adresse..
Des regrets car, en deuxième période, les joueurs monégasques sont apparus plus remontés. Le discours de Leonardo Jardim aurait-il porté ses fruits ? Après un premier corner mal négocié, l'ASM trouva la faille dès l'heure de jeu quand Berbatov décala Moutinho sur la gauche. Le Portugais trompa Leno, bien aidé par la jame de Spahic qui changea totalement la trajectoire du tir (1-0 61'). Le Stade Louis-II, loin d'être plein, était aux anges. Monaco devait maintenant gérer, ce qu'il fit admirablement bien, en osant même tenter de plus en plus souvent de partir à l'abordage de la cage allemande. Le score ne bougea pas, Monaco empoche trois points !
Dans le même temps, dans le groupe C, le Zénith Saint Petersbourg s'est imposé 0-2 sur le terrain du Benfica. l'ASM est donc deuxième derrière les Russes.