La Ligue des Champions est de retour, enfin. Le grand cirque du football européen a ré-ouvert ses portes se mardi soir. Retour sur cette soirée qui mêle folie, surprises et beau jeu.

Groupe A

Olympiakos/Atlético Madrid 3-2 (Massuaku 13e, Afellay 31e, Mitroglou 73e ; Mandzukic 38e, Griezmann 86e)

  • La grosse surprise de la soirée. L'Atlético Madrid, finaliste sortant de la compétition, a été battu en Grèce, au Pirée, par l'Olympiakos de l'Espagnol Michel. Les joueurs grecs ont commencé, dans une ambiance extraordinaire, le match comme des boulets de canons menant 2-0 après 31 minutes de jeu grâce à Massuaku puis Affelay, prêté par le FC Barcelone. Sur une superbe tête décroisée (38e), le Croate Mario Mandzukic permet aux Colchoneros d'y croire encore. Mais à la 73e minute de jeu Mitroglou, parti à Fulham l'hiver passé sans convaincre, inscrit le troisième but de l'Olympiakos avant de voir le Français Antoine Griezmann (86e) réduire le score et sceller la marque finale.

Juventus Turin/Malmö FF 2-0 (Tévez 59e, 90e)

  • Cela a été dur mais c'est finalement rentré au Juventus Stadium. Et c'est de Carlos Tévez, incapable de faire trembler les filets en Ligue des Champions depuis avril 2009, qu'est venue la solution. Tout d'abord dans la surface après une échange avec Asamoah puis sur un coup-franc à l'entrée de la surface légèrement excentré à gauche. Une résurrection, une libération pour l'Apache. Pour finir on peut dire que les Suédois n'ont pas démérité présentant un bloc compact et solide en première période mais perfectible lors de la seconde.
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Groupe B

Real Madrid/FC Bâle 5-1 (Suchy 14e [csc], Bale 30e, Ronaldo 31e, James 37e, Benzema 79e ; Gonzalez 38e)

  • Le démonstration du champion. Bien que mal en point, les Madrilènes ont largement dominé Bâle 5-1 au Santiago Bernabéu pour entamer la défense de leur Ligue des Champions glanée en mai dernier à Lisbonne. Dès la 14e minute de jeu, le Real ouvre le score sur un centre de Nacho détourné dans ses propres buts par Suchy. La BBC (Bale, Ronaldo, Benzema, en faisant taire les sifflets) ont aussi inscrit leur petit but en plus de celui de James Rodriguez. Le Bâlois Gonzalez a sauvé l'honneur peut avant la pause.
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Liverpool/Lugoroets Razgrad 2-1 (Balotelli 82e, Gerrard 90e + 2 [sp] ; Abalo 90e + 1)

  • Que le retour de Liverpool en Ligue des Champions fut compliqué. Face à la modeste équipe hongroise du Ludogorets Razgrad, qui a longtemps cru tenir l'exploit de faire un match nul dans la chaude ambiance d'Anfield, les Reds ne trouvaient pas la solution par Coutinho, Sterling, Lallana ou Manquillo, c'est la recrue phare de l'été, Mario Balotelli qui a fait trembler les filets à la 82e minute de jeu. Mais dans les arrêts de jeu, à la 91e, David Abalo égalise. C'est le drame à Anfield, mais là encore un rebondissement a eu lieu. Les Liverpuldiens obtiennent un pénalty dans la minute qui suit que Steven Gerrard transforme en prenant Borjan à contre-pied. Une folle soirée européenne comme on les aiment.
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Groupe C

Benfica Lisbonne/Zénit Saint-Pétersbourg 0-2 (Hulk 5e, Witsel 22e)

  • L'invincibilité benficiste cette saison est tombée. Les deux formations entraient sur la pelouse de l'Estadio da Luz lorsque résonnait la musique magique de la compétition symbolisée par la coupe aux grandes oreilles invincues cette saison. Mais très vite le Zénit prend l'avantage par Hulk et une balle piquée qui trompe le gardien portugais. Ce dernier, Artur, se fera expulser dès le 18e minute de jeu et à la 22e c'est Alex Witsel, ancien de la maison, qui double la mise sur corner. Le score est scellé et définitif, le Zénit l'emporte grâce a ses anciens benficistes Javi Garcia, Witsel et Garay.
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AS Monaco/Bayer Leverkusen 1-0 (João Moutinho 61e)

  • Le compte-rendu de la rencontre remportée 1-0 par les Monégasques grâce au Portugais João Moutinho, enfin décisif au Louis-II. La campagne européenne du club du Rocher, au projet vacillant, débute de la plus belle des manières.
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Groupe D

Galatasaray/Anderlecht 1-1 (Yilmaz 90e +1 ; Praet 52e)

  • Un non-match des Stambouliotes quand même récomposé d'un point. Les Turcs, insipides durant 90 minutes à la Türk Telekom Arena et menés d'un but à la 52e minute de jeu par Praet après une puissante frappe à terre. Le sauveur de la maison Galatasaray s'appelle Burak Yilmaz qui égalise dans le temps additionnel. Rageant pour Anderlecht qui laisse filer deux points précieux.
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Borussia Dortmund/Arsenal 2-0 (Immobile 45e, Aubameyang 48e)

  • Un match à sens unique. Jamais, sur la pelouse d'un Westfallenstadion surchauffé comme à l'accoutumée les soirs de Coupe d'Europe, Arsenal n'a été en capacité de surpasser l'obstacle jaune. L'extraordinaire pressing de Dortmund a complétement étouffé les Gunners qui n'ont dépassé la ligne médiane qu'à la 4e minute de jeu. Cependant, le score n'est pas si élevé que cela au vue du match (23 tirs à 5). Juste avant de rentrer c'est Ciro Immobile, parti de son camp pour une chvauchée maradonesque, qui a ouvert le score alors que Pierre-Emerick Aubameyang a réalisé le break à la sortie des vestiaires. Le match était plié, l'énième duel est pour Dortmund.
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