Fort de sa victoire heureuse face à Leverkusen il y a quinze jours, l'ASM venait en Russie avec une toute relative confiance, à cause des mauvaises performances des Monégasques en Ligue 1. Très attendus à Saint Pétersbourg, vainqueurs sans sourciller du Benfica (0-2) lors de la première journée, l'ASM ramène un point.
Ce fut dur et longtemps ce point ressemblait à un pur bonheur, mais Monaco a au moins le mérite de n'avoir jamais lâché face aux offensives russes.
Les joueurs du Rocher ont au moins le mérite d'avoir très bien défendu. Le plan de Leonardo Jardim a fonctionné à merveille et Jérémy Toulalan a presque toujours éteint Hulk, principale force offensive du Zenit.
Monaco s'est crée la première occasion du match dès la troisième minute : Berbatov réalisait une fantastique reprise bien écartée par le gardien russe. Les occasions n'étaient pas légion dans ce match mais les Russes, avec l'appui de leur public, avaient le pied sur le cuir et portaient régulièrement le danger sur la cage de Subasic. La pression était constante. Seulement, les plus grosses occasion étaient monégasques et le nul était assez logique à la pause.
Rondon loupa une énorme occasion dès le retour des vestiaires (51') et cela remit l'ASM dans son match. Monaco mettait à son tour la pression. Passé la 70e minute, le match s'emballait. Après une tête de Lombaerts sur corner, Carrasco toucha le poteau (74'). Les deux équipes pouvaient viser les trois points.
Les joueurs d'André Villas-Boas s'en remettaient surtout aux accélérations dévastatrices de Hulk, quand Toulalan le lâchait, causant quelques sueurs froides à Subasic. Il en allait de même pour Arshavin, tout juste entré qui faisait parler sa qualité technique en fin de match.
Toulalan, décidément un des hommes du match, tentait une dernière frappe (90+2), sans reussite. Un Monaco dominé laisse l'impression qu'il y avait mieux à faire ce soir face au Zenith et ne récolte qu'un point.
Au classement, avant la rencontre entre le Bayer et le Benfica, Monaco est deuxième avec quatre points, à égalité du Zenit, leader, qui a néanmoins une meilleure différence de buts.