Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour les joueurs d'Arsenal. Alors qu'ils commençaient à enchaîner les victoires en championnat et en Ligue des Champions, ils sont retombés dans leurs travers ce mardi, devant leur public. Tout avait pourtant idéalement commencé.

60 minutes de haut niveau

Les hommes d'Arsène Wenger débutent la rencontre pleins de bonnes intentions. Malgré quelques incursions belges, ils monopolisent le ballon et se montrent rapidement dangeureux par l'intermédiaire de Ramsey (12'), Sanchez (21') qui touche le montant ou Danny Welbeck. C'est d'ailleurs l'anglais qui, poussé dans la surface par Mbemba, obtient un penalty mérité. Le capitaine Mikel Arteta le transforme avec sang froid (25').

Quatre minutes plus tard, c'est Alexis Sanchez qui récidive avec un but superbe (29') : il reprend de volée le ballon repoussé par le mur, suite au coup franc qu'il a lui-même tiré.

Deux à zéro, c'est le score lors du retour aux vestiaires et on se dit alors qu'Arsenal est bien parti pour se qualifier pour les 8èmes de finale. En effet, les Gunners ont la maîtrise du ballon et savent l'exploiter, notamment via les ailes où Sanchez, Oxlade-Chamberlain et Cazorla sont très actifs, permutant beaucoup. La défense a été peu sollicitée et a pu faire face aux rares attaques des Mauves. Lorsque Alex Oxlade Chamberlain, suite à une récupération de Sanchez et à un superbe raid solitaire, parvient à glisser le ballon dans le petit filet (58'), permettant aux Londoniens de mener 3-0, tout le monde croit alors que c'est gagné.

30 minutes indignes

Mais c'est sans compter sur la volonté de fer des hommes de Besnik Hasi et, il faut le dire, un bon coup de pouce de l'arbitre assistant français, démontrant la faiblesse de l'arbitrage hexagonal, même si cela n'excuse absolument pas les joueurs d'Arsenal.

En effet, sur une incursion des joueurs d'Anderlecht dans la surface de Szczesny, les défenseurs d'Arsenal jouent bien le hors jeu, ce qui s'avèrera inutile puisque le but de Vanden Borre (61') est accordé malgré un écart assez large avec la ligne de défenseurs.

La suite se résume à une performance indigne de l'arrière-garde londonienne, qui ne saura empêcher les buts de Vanden Borre à nouveau, sur penalty (73') et de Mitrovic, à la 92ème minute, sur un service de Najar.

Le mot d'ordre : gâchis

Un match d'autant plus frustrant qu'Arsenal a démontré ce soir que son potentiel offensif était bien réel, malgré l'absence d'Özil et de Walcott. En revanche, la défense des Gunners, pourtant solide l'année dernière, a été tout bonnement catastrophique en partant de Flamini, incapable de gêner les attaquants adverses et de récupérer des ballons. La paire Monreal-Mertesacker est apparue lourde et empruntée, et Szczesny, qui est peut être le moins coupable de l'axe défensif, doit améliorer ses sorties hasardeuses, comme sur le dernier but.

Du côté Anderlecht, on notera la grosse perfomance de Vanden Borre, au four et au moulin ce soir. Mitrovic, impliqué sur le penalty et auteur du but égalisateur, a fait une entrée remarquée et remarquable. Pour les coéquipiers d'Aaron Ramsey, lui aussi décevant, il va falloir se reprendre et montrer un autre état d'esprit lors du déplacement à Swansea City dimanche. Plus que le bilan comptable (à moins d'un cataclysme, Arsenal sera en 8èmes de finale), c'est la facilité avec laquelle les hommes de Wenger se sont faits rattraper sans opposer aucune résistance qui inquiète, et à raison.

Le groupe

1. Dortmund : 12 points

2. Arsenal : 7 points

3. Anderlecht : 2 points

4. Galatasaray : 1 point