D'entrée, les Interistes mettent du rythme dans la rencontre. Logiquement, la première alerte vient d'Hernanes : des 25 mètres, la frappe du milieu brésilien oblige Benaglio à se détendre sur sa gauche (4e). Bien en place, les Allemands répliquent rapidement par l'intermédiaire de leur buteur Bas Dost. Il profite d'une belle ouverture de De Bruyne pour aller défier Carrizo mais le portier milanais gagne son duel (8e). Dominateurs, les hommes de Mancini sont proches d'ouvrir le score à la 22eme mais la belle frappe enroulée d'Icardi est repoussée par un Benaglio très solide.
Et ce qui devait arriver arriva...
Presque dans la foulée, De Bruyne profite des espaces dans la défense italienne pour s'échapper sur le côté droit et trouver Caligiuri d'un centre à ras de terre dans l'axe. En avance sur son défenseur, il place un plat du pied que Carrizo effleure...mais pas assez pour empêcher les Loups d'ouvrir le score (0-1, 24e).
Très en jambes dans les premières minutes, Mauro Icardi réplique dix minutes plus tard pour l'Inter. Il reprend de la tête un centre venu de la droite mais Benaglio s'impose sans problème (34e).
Vivant, le match va d'un but à l'autre. Problème pour les Milanais, ils tombent toujours sur le même homme : Benaglio. Le portier suisse s'interpose à nouveau devant Guarin qui venait d'enchaîner contrôle de la poitrine-frappe à bout portant (44e).
Sursaut d'orgueil
La deuxième période débute sur un faux-rhytme imposé par Wolfsburg et l'Inter ne parvient à se montrer dangereux qu'à la 65e minute par l'intermédiaire de Palacio. L'Argentin élimine Guilavogui et frappe au premier poteau mais Benaglio sort le ballon du pied.
Mais à force de courage et d'abnégation, les Interistes parviennent à revenir au score. Suite à un joli une-deux avec Hernanes, Palacio se retrouve devant Benaglio et glisse un petit ballon chanceux pour permettre à son équipe d'y croire encore (1-1, 71e).
Les hommes de Mancini poussent mais leurs offensives sont trop brouillonnes et désorganisées pour espérer arracher les prolongations. Comme pour punir ce manque de réalisme, le Danois Bendtner scelle définitivement le sort de la rencontre en reprenant de demi-volée un ballon venu de la droite qui vient tromper Carrizo et propulser son équipe en quart de finale (1-2, 89e).