Et c'est le drame en Russie. Habitué à une ambiance très très chaude au Petrovsky, tout s'est éteint sauf les supporters portugais. Talisca vient de trouer un Lodygin quasiment impeccable et le Zenit voit les quarts de finale s'envoler définitivement.
Le match en lui même était excellent. Le Zenit a joué à son meilleur niveau tout comme Benfica. Même si les premières 20 minutes de la première période étaient en faveur de Benfica, le match était globalement aux mains des hommes de Villas-Boas. C'est une défaite non méritée des Zenitki pour une victoire méritée des portugais.
Les deux effectifs étaient touchés soit par les blessures (Fayzulin (Zen); Luisao ,Julio Cesar, Lisandro Lopez (Ben) soit par les suspensions (Criscito, Javi Garcia (Zen); Andre Almeida, Jardel (Ben).
Mais ce sont surtout les choix de Villas Boas qui ont miné l'espoir de l'équipe. Un Kokorin oublié à l'aile, un Mauricio non batit pour une coupe d'europe et un Luis Neto qui ne vaut pas un Garay, cela fait beaucoup pour le club de la Venise du Nord.
Saint-Petersbourg à partir de la seconde mi temps , a été efficace. De nombreux contres nottament mené par Shatov qui a fait un bien fou à l'équipe lors de son entrée et un Smolnikov qui retrouve son niveau , la seule chose qui manquait au Zenit, c'était le réalisme. Dzyuba, inneficace, n'a pas su jouer les bons ballons au bons moments alors que Zhirkov lui donné de très bons centres tout au long du match. C'est d'ailleurs ce dernier qui a permis l'ouverture du score.
Après avoir exercé une poussette non sifflée par l'arbitre du match , Zhirkov temporise et envoi un centre à un Hulk esseulé de tout marquage qui n'a plus qu'à pousser le cuir. Et soudain, le Petrovsky revit. Les " Davai davai Zenit" retentissent de plus belle. C'est alors que cette égalisation en prenant en compte le cumul des score, arrive dans un moment où le Zenit est le plus fort, où Benfica est sevré de ballon. Mais dès la reprise, Benfica donne tout. A l'image d'une tête de Lindelof qui va trouver la lucarne de Lodygin mais l'international russe se détend parfaitement et sort un ballon presque miraculeusement.
Rien n'est terminé et tout est à refaire mais le manque de réalisme des russes va leur jouer des tours. Et quel tour... Dzyuba joue de son physique hors norme et obtient trois contres favorables dans la surface de réparation mais se heurte à Ederson. Et à la 86e, Jimenez envoi un puissant ballon lobé et cadré en direction du but russe , Lodygin réussit une parade mais renvoi la balle sur sa barre et Gaitan, pas suivi par Lombaerts, n'a plus qu'a pousser le ballon.
C'est le début de la fin. Le Zenit ne reviendra pas. Malgré leur jeu long tentant de trouver Dzyuba mais tout en se heurtant à la règle du hors jeu, les hommes de Villas Boas n'y croit plus. Et cela se voit sur le but de Benfica à la toute fin, à la 96e.
Le Zenit quitte la C1 après avoir dominé une poule homogène et en laissant des portugais méritant atteindre pour la première fois les quarts de finale de la Ligue des Champions.
Et c'est peut-être la dernière ligue des champions disputée par Danny, Witsel, Hulk et André Villas Boas qui vont certainement quitter le club à l'issue de la saison.