Le round d’observation passé, les joueuses de Pierre Vincent ont déroulé un basket fluide pour s’imposer de 44 points face à leurs adversaires du soir, la Serbie. Pour ce deuxième match de l’Euro Féminin, les Braqueuses ont montré toute l’étendue de leur talent et de leur banc.
Le début de match est emprunté avant que le jeu offensif français se mette en place derrière Céline Dumerc (10points, 2passes en 18min) et Gaëlle Skrela (14points, 3passes en 20min) notamment. Les Bleues comptent douze points d’avance à la fin du premier quart-temps (20-8, 10e). Les extérieures relaient parfaitement les intérieures et concrétisent de nombreuses extra-passes avec un 58% de réussite aux tirs (dont un 6/10 longue distance), contre seulement 23% chez les Serbes. L’écart est déjà creusé à la mi-temps (38-15, 20e). Les joueuses déroulent leurs systèmes et leur basket. L’intensité ne fléchit pas et la différence ne cesse d’augmenter par l’intermédiaire de la nouvelle star, Isabelle Yacoubou (10points, 8rebonds en 17min) et Edwige Lawson (8points, 4passes en 16min). L’écart est de 30 points à la fin du troisième quart-temps (55-25, 30e) pour s’achever sur un score fleuve (76-32, 40e). La note est salée pour les jeunes Serbes.
La défense, au cœur du jeu français
Pierre Vincent fait tourner son effectif et donne du temps de jeu aux jeunes joueuses. La complémentarité des filles demeure la même et le jeu reste fluide. Chacune apporte sa patte à la victoire française, seule Diandra Tchatchouang ne perce pas la défense adverse (0point, 4rebonds, 1passe en 18min). Mais le fer de lance de cette équipe est bel et bien la défense. Après un gros match dans ce secteur face à la Lettonie (39 points encaissés), les Bleues ont récidivé ce soir en limitant l’attaque serbe à 32 points. Une statistique impressionnante
Les Bleues enchaîneront un troisième match en trois jours, lundi soir, face à la Grande-Bretagne dans une revanche des Jeux Olympiques de Londres. En 2012, les Braqueuses s’étaient imposées, après prolongation grâce au show de Céline Dumerc notamment. L’intensité sera différente et les joueuses de Pierre Vincent devront garder le même rythme pour s’assurer la première place du groupe. En cas de défaite, elles finiront derrière leurs homologues britanniques.