Un calcul à l’avantage de l’Ukraine
Peut-être êtes-vous familier à tout ça mais le lors de la second e poule de l’EuroBasket, les équipes qualifiées conservent leur bilan chiffrée par rapport aux équipes elles-mêmes qualifiées. En gros, la France qui a perdu contre l’Allemagne, mais pas contre la Belgique et l’Ukraine, présentes dans la seconde poule, débute avec un record de 2 victoires pour 0 défaites. Ainsi, l’Ukraine, victorieuse de la Belgique, affichait un bilan de 1 victoire pour 1 défaite. De son côté, la Lettonie bien que deuxième du groupe B affichait un bilan de 0 victoire pour 2 défaites, alors que la Lituanie, 3ème du même groupe, intégrait la poule E avec un record de 1 victoire – 1 défaite, grâce à sa victoire sur le pays mentionné.
Ainsi, pour atteindre les quarts de finales, l’équipe de Mike Fratello partait avec une victoire d’avance sur les lettons.
Le terrain et les chiffres : une question d’interprétation
Au regard des deux poules, A et B, le niveau de jeu est clairement inégal. En effet, le groupe B affichait une densité de talents bien plus importantes que la A et cette première confrontation en est le parfait exemple. La Lettonie n’a pas fait dans le détail et conclut ce match par un écart de 34 pts !
Ainsi, même si l’Ukraine partait avec un avantage, les lettons ont remis les compteurs à « zéro » en ouvrant celui des victoires pour leur nation. Les statistiques sont sans appel et soulignent à quel point la réussite de chaque équipe a été diamétralement opposée lors de cette rencontre. Quand l’une trouvait admirablement des shoots faciles et une conversion immédiate en point (58,6% aux tirs pour la Lettonie), l’autre peinait à trouver un rythme décent pour répondre aux assauts (29,5% aux tirs pour l’Ukraine). La domination lettone va même plus loin avec un jeu collectif mieux huilé et ne reposant pas sur les seules épaules d’un « sauveur ». Jeter, incroyable face à la France, s’est troué en attaque et seul Sergii Gladyr dépasse péniblement les 10 pts (12 pts à 3/7 aux tirs) pour la sélection ukrainienne. L’équipe balte, elle, assure le scoring par une implication commune avec 9 joueurs à 6 pts ou plus, dont notamment Martin Meiers qui signe un double-double avec 11 pts et 10 rbds.