Capables de tenir en échec le Paris Saint-Germain et de faire tomber des Girondins de Bordeaux pourtant bien dans leurs crampons, les Reimois peuvent aussi en prendre cinq dans la musette à domicile face à l’OM et trois quelques jours plus tard contre Metz. Pour l’AS Monaco, la réception du Stade de Reims vendredi pour l’ouverture de la 12e journée de championnat résonne comme une équation à plusieurs inconnues.
L’avantage, c’est que le résultat attendu est connu d’avance. Seule la victoire compte. Tout autre résultat serait le fruit d’une erreur de calcul. Mais à l’approche de la fin du premier trimestre, le mauvais élève monégasque se mue petit à petit en premier de classe. Les hommes de Leonardo Jardim restent sur une série de cinq matchs sans défaite entre Ligue 1 et Ligue des Champions. De quoi viser plus haut que leur huitième place actuelle. D’autant qu’en face, les Champenois viennent de vivre une nouvelle désillusion avec leur élimination en 16e de finale de la coupe de la Ligue contre Arles-Avignon, modeste 19e de Ligue 2. Un faux pas à relativiser au regard de leur dynamique en championnat, deux victoires à domicile et un nul à la Beaujoire. Il s’agit d’ailleurs de leur meilleure série en 2014. Problème, ce résultat face aux Canaris n’est pas vraiment une habitude de la maison. Les Reimois ont perdu 9 de leurs 11 derniers matchs à l’extérieur.
Podium en vue
Une aubaine pour les Monégasques qui pourraient s’approcher du podium en cas de victoire. Surtout si les buts tombent. Si la troisième place des Lyonnais semblent inaccessibles à cause de leur différence de but, plus 12, les Stéphanois, 20 points également mais seulement plus 1 au goal average, sont à portée de tir. Une opportunité à saisir, d’autant que les deux équipes se retrouveront le 9 novembre prochain.