Le parcours de l'AS Monaco s'arrête donc ce mercredi 22 avril, au Stade Louis II. Battus 1-0 lors du match aller sur la pelouse de la Juventus de Turin, les joueurs de Leonardo Jardim se devaient d'inscrire au moins unbut pour espérer se qualifier. Ils ont échoué, mais, comme la semaine denière, ils peuvent être fiers de leur prestation.

Car Monaco n'a pas joué moins bien que Turin. Offensive, aggressive, l'équipe de la Principauté a jeté toutes ses forces dans la bataille, mais, devant, elle a manqué d'inspiration, de génie - comme trop souvent à domicile. Interrogé par BeIn Sports après la rencontre, le défenseur Aymen Abdennour a analysé la rencontre ainsi : « C'était du 50-50. Sur le terrain, on a vu que Monaco était meilleur que la Juventus sur tous les plans. » On ne peut que lui donner raison. Les statistiques l'attestent : 56% de possession de balle, 12 tirs contre 5 pour les Bianconeri. Seulement, l'ASM n'a pas eu de réelles occasions (elle n'a cadré qu'un seul tir) : pas assez incisive, elle n'a jamais su mettre en danger Gianluigi Buffon. De ce point de vue là, elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même, et saluer la qualité de la défense turinoise : un mur, infranchissable.

D'un autre côté, les coéquipiers de Danijel Subasic peuvent se montrer fort amères envers un arbitrage qui aura été en leur défaveur tout au long de cette double-confrontation. Aujourd'hui, l'Ecossais William Collum a oublié un penalty pour les Rouge et Blanc et ommis d'expulser Giorgio Chiellini, coupable d'un acte d'antijeu scandaleux. Il y a huit jours, le Tchèque Pavel Kralovec avait lui accordé un penalty à la Juventus alors que le contact entre Ricardo Carvalho et Alvaro Morata avait eu lieu en dehors de la surface de réparation. L'ASM se trouve donc éliminée sur une erreur d'arbitrage - et ça fait mal.

Il n'en reste pas moins que le club princier a réussi un parcours formidable. On lui promettait une sortie piteuse dès le premier tour, elle a terminé à la première place du Groupe C. avant de battre Arsenal en huitième de finale. Plus que toute autre équipe de l'Hexagone, elle a enthousiasmé la France et sa victoire à l'Emirates Stadium restera longtemps dans les mémoires. Désormais, Monaco doit tourner la page. Il faudra très vite se reconcentrer sur le Championnat, et s'accrocher à cette troisième place synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Au vu de son parcours dans l'édition 2014-2015, Monaco a largement sa place pour l'édition 2015-2016.

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