Il n'y aura pas eu de promenade de santé ou de boucherie. Paris n'aura pas écrasé Auxerre. Si l'opposition fût belle c'est bien parce que le suspens a su rester présent pendant une longue durée du match. La vaillance des Auxerrois leur a permis, au-delà de se procurer moult occasions, d'au moins ne pas trop subir les assauts Parisiens. Le PSG n'a bien sûr que très peu tremblé mais on ne l'avait pas vu aussi maladroit et peu engagé depuis un bon moment. La frappe de Motta à la 39eme minute aurait pu suffire et entériner le match mais le montant de Leon en a décidé autrement. Paris est dominateur, c'est un minimum, mais n'est pas réellement dangereux.
Cavani, forte tête
Les minutes passent et le score ne changent pas. Auxerre joue le contre mais n'est pas réellement inquiétant. Cavani met une tête que Leon capte (54eme). Première alerte qui, la deuxième fois, ne se termine pas de la même façon. Sur un centre de Van Der Wiel, Cavani ne se rate pas et catapulte une tête qui touche la barre et rentre dans les cages de l'impuissant Donovan Leon (64eme, 1-0). Paris reste vigilant sur la dernière demi-heure et les pensionnaires de ligue 2 ne trouveront pas les ressources nécessaires pour pouvoir revenir. Paris attend la fin du match et remporte le quatrième trophée de l'année et la 9eme Coupe de France de leur histoire. Les Parisiens n'ont pas toujours été brillants cette année mais après avoir glané un trophée supplémentaire ils peuvent partir en vacances en se disant qu'ils auront réalisé un triplé historique et marqué l'histoire du football français. Avec toujours l'idée en tête qu'il ne manquera que la coupe aux grandes oreilles pour combler totalement la soif de victoire de cet ogre Parisien...