Valence, la Real Sociedad, et le FC Séville feront partie des favoris de la course à la Ligue des champions. Analyse.
Valence : Une équipe en reconstruction
La vente d'Alba a tourmenté le club il y a un an et ce que l'on peut dire, c'est que le parcours des chés en Liga a été particulièrement mouvementé : Tout d'abord, une malediction à l'extérieur qui a conduit à un changement d'entraîneur, au soir d'un échec cuisant à domicile contre la Real Sociedad, antagoniste direct, puis une fantastique évolution dans la deuxième moitié de la compétition, ce qui ne les a pas empêchés d'être humiliés une fois de plus à l'Estadio Anoeta ainsi qu'à domicile face au Real Madrid. Mais la volonté n'a pas été payante, car les coéquipiers de Joao Pereira, remplaçant du "Corecaminos", ont chutés à l'Estadio Sanchez Pizjuan devant la grâce des Andalous d'Alvaro Negredo le 1 juin 2013, les condamnant à une qualification en Europa League. Valence traverse une grave crise interne. La créance gigantesque ainsi que les résultats étriqués du club ont provoqués les départs de David Albelda, capitaine emblématique et Tino Costa, élément-clé au milieu. Les dirigeants veulent reconquérir le coeur de Valencians en colère, eux qui ont l'habitude de voir l'équipe terminer au moins à la troisième place, avec l'instauration d'une politique d'austérité. Le mercato Blanquinegro est ingénieux (acquisition gratuite de Javi Fuego, prêt du roc de la Premier League Oriol Romeu, come-back de Michel à la maison) avec en guise de cerise sur le gâteau la signature du coach Miroslav Dukic, une légende de l'institution. Valence tient également à vendre au mois d'août le Français Adil Rami dans l'optique d'acheter Pablo Osvaldo de l'AS Roma. L'ambition du club reste intacte.
Real Sociedad : Le prestige de la Fàbrica
L'équipe Txuki-Urdin, vainqueur de la Liga Adelante 2010, est aujourd'hui une révélation, au même titre que l'avait été Montpellier en France, avec une quatrième place acquise à prix d'argent à l'Estadio Riazor du Deportivo la Corogne, garantie d'une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des champions et une régularité convenable tout au long de la compétition. Une nuit magique à domicile contre Barcelone avait été le déclic des protégés de Montanier, dont le jeu déployé et le désir généré était beau à voir, grâce à des prodiges tels qu'Inigo Martinez et Carlos Vela qui ont eu un rendement extraordinaire. La Eraela est maintenant devenue l'équipe à vaincre en Espagne, avec la nomination d'un entraîneur du peuple, Jagoba Arasate, et a foi en la cantera. Ainsi, il n'y a que l'Asturien José Angel, en provenance de Rome, et Haris Zeferovic, l'étoile du Piémont, qui ont été achetés. Les Donostiaras ont également dû libérer "El Joseba", prêté à l'Osasuna, et Asier Illarramendi, qui a capitulé face aux avances du Real Madrid. Trois compétitions feront partie du calendrier des Basques, qui veulent maintenant légitimer un bon parcours en Espagne par l'obtention d'une place en C1. L'avenir est clément du côté de la Gipuzkoa.
FC Séville : Il faut relever la tête
Le club vient de réaliser un parcours chaotique en Liga, qu'il avait néanmoins bien débuté avec onze points en l'espace de cinq matchs et une victoire à domicile contre le Real Madrid, jusqu'à ce qu'un échec phénoménal face à Barcelone ne modère les ardeurs d'une équipe bipolaire qui ne gagne qu'une fois en déplacement, et remporte le choc d'Andalousie 5 à 1 contre le Real Bétis à l'Estadio Sanchez Pizjuan. Une humiliation qui lui permet de pointer à la douzième place en hiver, ce qui entraîne le renvoi de Michel, remplacé par Unai Emery. L'équipe devient invincible à la maison grâce à l'ancien coach de l'UD Almeria et obtient une promotion en Europa League avec l'aide de la crise économique de Malaga. Il faut également remercier le talent combiné des emblèmes de l'institution (Alvaro Negredo, Jesus Navas, Andrés Palop), qui ont choisis Manchester City et le Bayer Leverkusen. L'acquisition récente de Kévin Gameiro et l'emprunt de Nicolas Pareja caractérisent la providence d'un mercato chargé (achats de Vitolo, Figueiras, Jairo et Rusescu et prêts de Marin et Daniel). Les Andalous ont la particularité d'être complémentaires à tous les postes, et c'est un atout extraordinaire qu'une formation à même capable de gagner un tournoi doit vite éxploiter.