Le Betis recevait ce soir Valence dans un joli choc entre équipes prétendant aux places européennes, et qui disputeront d’ailleurs l’Europa League dès jeudi. Les andalous seront opposés à l’OL pendant que les Chés feront de même avec Swansea.
C’est une équipe du Betis pourtant privée de ses deux meilleurs joueurs (Ruben Castro et Joan Verdú) qui a écrasé Valence au Benito Villamarin. Dès le début de la rencontre, les joueurs de Pepe Mel se lanceront à l’assaut de la surface adverse, et l’ouverture du score ne se fera pas attendre. A la 10eme minute, Jorge Molina profite d’une erreur défensive de Joao Pereira et adresse une frappe de l’extérieur de la surface parfaitement placée au ras du poteau droit de Diego Alves. Les locaux continueront à attaquer et Salva Sevilla double la mise à la 22eme minute, crucifiant le portier brésilien après une très belle triangulation avec Juanfran et Jorge Molina qui a perforé la défense valencienne.
Amorphes dans tous les compartiments du jeu, les Chés ne semblent pas en mesure de trouver une solution pour stopper la déferlante offensive qui s’abat sur leur surface et sont incapables d’inquiéter un Guillermo Sara qui aura passé une soirée plutôt tranquille. La première mi-temps cauchemardesque continue, Alves sauve les siens à plusieurs reprises mais Sevilla fera encore trembler les filets des cages du gardien de Valence, parfaitement servi par un Vadillo resplendissant tout juste sorti d’une grande action individuelle sur son côté gauche.
Valence ne parvient pas à réagir en deuxième période malgré l’agitation de Djukic sur son banc de touche. Les Chés n’auront pas proposé grand-chose et leur seule approximation dangereuse sera à l’origine de leur but. Ricardo Costa reprend parfaitement de la tête un ballon bien déposé dans la surface par Banega à la 68eme. La situation commence à devenir inquiétante du côté du Turia, d'autant plus qu'en plus du match d'Europa League face à Swansea jeudi, les hommes de Djukic accueilleront le FC Séville dimanche prochain et un mauvais résultat pourrait mettre le coach serbe dans une très mauvaise posture.