Dans un communiqué publié en fin d'après-midi, Pirelli explique pourquoi, selon ses ingénieurs, les écuries ont été frappées par une vague de crevaisons dimanche à Silverstone.
Les pneus en eux-même sont d'entrée mis hors de cause par le manufacturier. Par contre, les Italiens mettent en avant plusieurs facteurs incombant aux écuries qui ont mené à ces explosions.
Ecuries mises en cause
Les pressions utilisées auraient été largement trop faibles par rapport aux recommandations émises par Pirelli pour le GP d'Angleterre. Ceci couplé à la configuration du tracé anglais, particulièrement exigeant en matière de gommes, à entraîner un travail trop important du pneu, qui n'a pas résisté aux sollicitations.
Deuxièmement, Les écuries ont utilisé un angle de carrossage trop important. L'angle de carrossage correspond à l'angle entre la bande de roulement d'un pneu et la verticale par rapport au sol. Un réglage sur ce paramètre permet d'augmenter ou de diminuer la surface de gomme en contact avec la piste.
Dernier paramètre que les écuries auraient négligé, l'inversion entre les pneus arrère gauche et droit. Cette pratique est relativement courante en F1, mais Pirelli rappelle que : "Les flancs des pneumatiques sont construits de manière à supporter des contraintes de nature différente entre la partie extérieure et la partie intérieure du pneu. L’inversion des pneumatiques a compromis, dans certaines conditions, la fonctionnalité optimale du pneu."
Vibreurs assassins
Les vibreurs sont également dans le viseur de Pirelli. Surtout en ce qui concerne le virage 4 du ciircuit de Silverstone. La propension des pilotes à emprunter au maximum ces vibreurs aurait largement joué selon les Italiens. Une théorie, rappelons le, détruite dès la fin de course par les pilotes et notamment Fernando Alonso. Pirelli a donné son point de vue, attendons la réponse des écuries !