Le père Kimi n’est pas de glace. Depuis le fameux ‘’Multi 21’’ du Grand Prix de Malaisie, le nom du Finlandais est souvent revenu pour remplacer Mark Webber qui partira pour l’endurance avec Porsche en 2014. De plus, le manque de moyens de Lotus, associé à une baisse de vitesse de la E21, ont fait réfléchir Raïkkonen sur son engagement avec le team anglais. « Iceman » serait ainsi à deux doigts de rejoindre Red Bull pour l’an prochain ! Le management de Lotus et Steve Robertson, manager de Raïkkonen, doivent d’ailleurs se réunir cette semaine pour « essayer de le retenir ». Une tentative qui serait vaine, les deux parties étant apparemment d’accord, la décision du Finlandais étant déjà prise depuis longtemps. Idée fixe, quand tu nous tiens…

Par ailleurs, Eric Boullier a révélé au journal L’Equipe qu’il était déjà en contact avec plusieurs pilotes du paddock, notamment Nico Hülkenberg et Paul Di Resta, au cas où si son pilote fétiche succombait aux sirènes de Milton Keynes. « Je me renseigne sur l’avenir », a indiqué le Team Principal de Lotus.« Je suis en contact avec Nico. Mais nous discutons aussi avec d’autres pilotes comme di Resta, par exemple. Et j’espère avancer positivement avec Kimi cette semaine. ». Un choix qui n’a rien d’anodin compte tenu que les deux pilotes souffrent du matériel mis à leur disposition. En effet, Di Resta, qui n’a toujours pas digéré que Lewis Hamilton lui soit passé devant chez Mercedes, pourrait se tourner vers une équipe lui offrant les moyens de ses ambitions. Quant à ‘’Hülk’’, il pourrait quitter Sauber plus tôt que prévu, le team suisse étant en proie à de sérieuses difficultés financières. Courage, fuyons ! Des noms issus du GP2 comme ceux de James Calado et Jon Lancaster circulent également. Quant à Davide Valsecchi et Jérôme D’Ambrosio, ils semblent que leur tour soit passé depuis longtemps. A moins d’une surprise…

En arrivant chez Red Bull, Kimi Raïkkonen s’offrirait un nouveau challenge en rejoignant Sebastian Vettel. S’il réussit, « Iceman » pourra se targuer d’avoir tenu en respect l’Allemand sur son territoire. Comme Jenson Button était parvenu à le faire chez McLaren face à Hamilton en 2010. S’il échoue, Vettel prouvera une fois de plus qui est le patron au sein du team de Christian Horner. Mais comme l’a dit Niki Lauda, Raïkkonen ne serait-il pas une mauviette de ne pas vouloir d’aventurer dans un terrain aussi hostile ? Affaire à suivre…