Véritable tourniquet où il est très difficile de dépasser, le Hungaroring n’est à coup sûr pas le circuit préféré des pilotes de F1. On se souvient tous des longues files de F1 les unes derrière les autres dans la ligne droite des stands, où personne ne prenait le meilleur sur l’autre. Si avec le DRS cela a quelque peu changé, doubler reste une tâche ardue sur ce tracé.

Les monoplaces sont chargées avec l’appui aéro quasi maximal, et les pneus souffrent dans la chaleur hongroise du mois de juillet. Une chaleur qu'il faudra prendre particulièrement en compte cette année. Attention aux gommes Pirelli.

Il ne faut pas hésiter à escalader certains vibreurs pour aller vite, et faire attention au freinage du premier virage, très demandeur en terme de freins.

On se souviendra enfin qu’en 2009, Felipe Massa avait connu un très grave accident, après avoir reçu un ressort échappé de la Brawn GP de Barrichello.

Fiche Technique

Sur le web : http://www.hungaroring.hu

5,148 km de développement

14 virages

DRS : Après T1 jusqu’à T3 et après T16 jusqu’à T1

Rotation dans le sens horaire

70 tours pour une distance de course de 306,6km

Le Tour du Circuit (Fernando Alonso 2010)

Le programme Canal +

26 juillet
- Libres 1 : 9h50 sur Canal + Sport
- Libres 2 : 13h50 sur Canal + Sport

27 juillet
- Libres 3 : 9h50 sur Canal + Sport
- Qualifs : dès 12h45 sur Canal + Sport

28 juillet
- La grille : 13h15 sur Canal +
- La course : 13h45 sur Canal +
- Formula One : 18h05 sur Canal + en clair.

Le vainqueur de l’an passé

Lewis Hamilton a remporté le GP de Hongrie 2012, mais les Lotus étaient pourtant les plus fortes. Grosjean puis Raïkkönen ont été en mesure d’aller chercher Hamilton, mais doubler sur le Hungaroring est difficile. Lewis va gagner avec à peine une seconde de marge sur un Raïkkönen combattif jusqu’au bout, mais qui doit s’incliner. On notera aussi que les Lotus se sont battues ensemble pour la 2e place après le deuxième arrêt. La stratégie à deux arrêts étaient la bonne pour cette course, même si Vettel et ses trois pit stop terminent dans la roue de Grosjean.

Hongrie Classic 2003 : la 1ère de Fernando

Comme souvent sur ce circuit hongrois, il vaut mieux être qualifié sur les numéros impairs ! 2003 ne déroge pas à la règle. Si Alonso s’envole parfaitement de la pole, Ralf Schumacher et Juan-Pablo Montoya restent scotchés sur leurs 2e et 4e places. Mark Webber passe 2e sur sa Jaguar et va jouer un rôle primordial dans le déroulement de la course.

Avec sa Jaguar à moteur Cosworth, Webber ralentit considérablement la meute emmenée par Kimi Raïkkönen. Devant, Alonso en profite pour creuser un écart qui va se révéler décisif. Il est toujours compliqué de doubler sur le tracé hongrois et Webber fait office de vrai bouchon de sécurité pour la Renault de l’Espagnol.

Raïkkönen se joue enfin de Webber, mais possède plus de 20" de retard. Alonso s’arrête, retombe 3e et reprend le leadership après l’arrêt de ses poursuivants. Au deuxième arrêt, il ressort même devant Raïkkö. La course est gagnée pour l’Espagnol. Webber repart 9e mais réussira à accrocher la sixième place. Alonso gagne devant Raïkkönen, Montoya, Schumacher et Coulthard.

Mais où sont les Ferrari ? Week-end cauchemar pour la Scuderia. Barrichello renonce sur une casse de suspension sur le freinage du premier virage. Pour Schumacher, le point de la 8e place vaudra cher en fin de saison. Il devancera Raïkkönen au championnat … d’un tout petit point. Comme quoi, les points intermédiaires chers à Enzo Ferrari ont encore fait la différence.

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About the author
Pierre Tassel
Journaliste Auto en charge de tout ce qui roule sur Vavel. Passé par Echappement, en attente de bonnes propostions pour bosser. V8 Sound is a drug, Motor Racing is a religion !