Nico Hülkenberg, Pastor Maldonado, M.Schumacher, Davide Valsecchi ... Tous ont à un moment donné lors de la dernière semaine été en lice pour prendre le baquet vacant de Kimi Räikkönen pour les deux derniers Grand Prix à Austin et Interlagos. Le Finlandais a décidé de se faire opérer du dos pour résoudre un souci de nerf coincé depuis 2001 et avait quelque peu planté Lotus, après plusieurs semaines de tensions.
C'est finalement Heikki Kovalainen qui roulera aux côtés de Romain Grosjean dès ce week-end au Texas, avec pour objectif de prendre la troisième place au championnat Constructeurs à Ferrari. "C'est une formidable opportunité pour moi de rejoindre Lotus pour ces deux courses." a déclaré Kovalainen. "Nous avons vu cette année que la E21 est une voiture qui peut gagner des courses. C'est sûr que monter dans un baquet si tard dans la saison sans avoir couru depuis longtemps est un vrai défi. Je veux aussi remercier Tony Fernandes et Caterham de me laisser cette chance." Le pilote de réserve de Caterham avait du en effet attendre l'aval de son écurie pour rejoindre Lotus.
Jean-Pierre Kova de retour
Ce surnom est hérité de la période 2007 où Heikki roulait pour Renault. Le Finlandais avait effectué ses débuts en F1 avec l'écurie alors française aux côtés d'un certain Giancarlo Fisichella. En 2008, après des performances correctes, il est débauché par McLaren qui voit en lui le successeur de Räikkönen, parti pour son premier contrat chez Ferrari. Kovalainen remplace Fernando Alonso, qui a claqué la porte de Woking après une saison houleuse avec Hamilton. "Kova" en profite pour glaner ce qui reste son unique succès en F1, au Hungaroring de Budapest.
Après une deuxième saison chez McLaren décevante, avec une monoplace ratée, viendront trois années chez Lotus Racing puis Caterham où le Finlandais doit composer avec des voitures de fond de grille. Malgré cela, il se qualifie plusieurs fois en Q2 et prouve qu'il n'a rien perdu du potentiel entrevu chez Renault puis McLaren. En 2013, il perd néanmoins son baquet au profit de Van der Garde et ses euros qui viennent assurer à Caterham un avenir financier certain.
Il possède l'avantage de connaître l'environnement de Lotus F1 Team (ex-Renault), et d'avoir piloté la Caterham de 2013 équipée des nouvelles gommes Pirelli. Un atout qui a joué notamment face à Davide Valsecchi, pilote de réserve des Noir et Or. Si Hülkenberg avait pu se libérer de son contrat avec Lotus, l'Allemand aurait pu viser le baquet de la E21. Souhaitons à Heikki de donner son maximum et de bien figurer à Austin et au Brésil, pour pourquoi pas convaincre une écurie de le titulariser en 2014.