Les spectateurs découvrent le tournoi dans un nouveau cadre.

Comme annoncé en juillet 2023, le Rolex Paris Masters vit depuis samedi sa première édition au complexe de La Défense à Paris, après près de 39 éditions à Bercy.

Le passage de Bercy à La Défense marque une vraie rupture avec l’ambiance traditionnelle du Palais omnisports, plus intime et historique. Les joueurs et les spectateurs découvrent un nouveau cadre, plus moderne et spacieux, mais qui conserve toute la ferveur du public parisien.

Dès le premier tour des qualifications, le stade était rempli et les fans étaient au rendez-vous. De nombreux Français étaient en lice, mais aucun n’a réussi à s’en extraire.

À noter que les forfaits ont été nombreux : Ugo Humbert, blessé à Bâle la semaine passée ; Benjamin Bonzi, pas encore remis de son tournoi à Bruxelles ; et même Jakub Mensik, top 20, qui avait déjà renoncé en Suisse quelques jours plus tôt.

Grâce aux quatre courts mis à disposition, les matchs ont pris peu de retard et les rotations se sont bien enchaînées. Les Français Moutet, Cazaux, Muller et Rinderknech ont passé le premier tour ; Royer et Atmane, non.

Lancé mardi à 19h, Carlos Alcaraz a tout tenté face à Cameron Norrie, mais la marche était trop haute. Il s’est incliné après presque 2h30 de combat, non sans avoir démérité.

Lors de la première rotation, mercredi matin, les cousins Valentin Vacherot et Arthur Rinderknech se sont retrouvés face à face, comme il y a quelques semaines en finale du Masters 1000 de Shanghai.

Cette fois encore, c’est le Monégasque qui a eu le dernier mot, au terme de près de trois heures de combat intense. Le premier set, d’une durée d’1h15, a tourné à l’avantage du Français, auteur d’un excellent début de match. Mais Vacherot a su élever son niveau de jeu par la suite, s’appuyant sur une belle solidité en fond de court et une gestion plus lucide des points importants pour s’imposer à nouveau face à son cousin visiblement diminué physiquement vers la fin du match.