Après la claque reçue face au Paris Saint-Germain, les Bastiais se devaient de remettre la marche avant. Pour ce faire, il fallait affronter l'OGC Nice, qui a énormément de mal à engranger des points à l'extérieur (4 points sur 15 possibles). La tâche s'annoncait d'ores et déjà compliquée pour les joueurs de Claude Puel, dans un stade Furiani ou les Corses restent invaincus en ce début de saison.
Squillaci, six ans après
Le salut de la rencontre intervient sur un corner frappé par Wahbi Khazri. A la réception, Sébastien Squillaci monte plus haut que tout le monde et place une tête un peu molle qui trompe tout de même David Ospina, pourtant impérial sur l'action précédente avec une claquette sur une frappe de Gianni Bruno (35e). Le défenseur bastiais inscrit son premier but en Ligue 1 depuis 2007, alors qu'il était à Lyon.
Les Niçois ne sont pas en réussite dans la rencontre : la passivité d'Ospina sur le but se conjugue avec une stérilité offensive de la part de Cvitanich et ses compères. Les joueurs d'un Claude Puel furieux n'ont pas cadrée une seule frappe en première-temps, de quoi agacer le technicien azuréen. Le Gym répondra de bien meilleur manière en seconde période, avec six occasions en vingt minutes après l'expulsion de Gianni Bruno (58e), mais butent sur un excellent Mickaël Landreau.
Un match physique qui prive Nice de top 4
La rencontre est surtout placée sous le signe des fautes. M. Jaffredo, qui officie ce soir, distribue la bagatelle de neuf cartons (sept jaunes et deux rouges). La première exclusion arrive peu avant l'heure de jeu, lorsque Bruno voit son pied percuter le bassin de Nemanja Pejcinovic : rouge direct pour l'ancien Lillois qui doit laisser ses compagnons en infériorité numérique, cependant sans conséquences.
Mahamane Traoré sera lui exclu pour l'abattage de fautes qu'il commet tout au long de la rencontre, ce qui permet aux Corses de pouvoir respirer un peu en fin de match, pressés comme il le faut par des Niçois qui se réveillent un peu trop tard.
Ce sont donc des Bastiais plus joueurs et plus réalistes qui s'imposent ,grâce à leur défenseur central, face à une équipe de Nice trop stérile et décidemment décevante hors de ses bases. Les Aiglons pouvaient pourtant grimper au quatrième rang après les défaites de Nantes et de Marseille. le SC Bastia intègre quant à lui la première partie de tableau (10e) et continuent leur début de saison flatteur, ainsi que leur invincibilité à domicile.