Avant de jouer sa place pour les 8emes de final de Ligue des Champions face au Zénith Saint-Pétersbourg, Monaco est venu dans la ville rose dans le but de faire un bon résultat. Chose faite, puisque Berbatov s'est par 2 fois imposé au sein de la défense toulousaine.
Soirée compliquée pour les hommes d'Alain Casanova. La première mi temps a nettement été dominé par des monégasques très engagés et agressifs, utilisant beaucoup les couloirs. Les violets, lorsqu'ils parviennent à mettre le pied sur le ballon, se contentent de sauter les lignes et de balancer des ballons devant, sans construire d'actions, ce qui créé beaucoup de solutions pour les hommes de Leonardo Jardim. Les espaces sont présents, il ne manque plus qu'à combiner. Le milieu asémiste a répondu présent à l'image de Martial ou de Silva, le premier cherchant notamment Berbatov à plusieurs reprises.
Assez imprécis face aux buts, les locaux espèrent que la chance ne va pas finir par les laisser tomber, mais Berbatov, son expérience et sa qualité de buteur n'ont pas dit leur dernier mot. Il parvient à marquer le premier but de la partie juste avant la mi temps d'un superbe extérieur du pied, ballon qu'il réussi à contrôler malgré le petit angle (0-1, 45'). Une mi temps à l'avantage des monégasques, que ce soit dans la possession de balles, dans les occasions ou dans les duels. Les défenseurs rouges et blancs n'ont pas été inquiétés par le peu de précisions toulousaines. Les violets se sont beaucoup trop compliqués la tâche, et à trop jouer avec le feu cela a fini par payer.
Dès l'entame de la seconde mi temps, les visiteurs sont revenus avec les mêmes bases qu'en première: jouer en une touche de balle, occuper les côtés et tenter de tirer, même de loin. Ce n'est qu'à la 57eme minute avec le premier changement de la partie (l'entrée de Regattin) que les coéquipiers de Wissam Ben Yedder vont enfin réussir à imposer leur jeu. Ce qu'il manquait probablement à l'équipe d'Alain Casanova, c'est d'un milieu à caractère offensif, qui créé le jeu (Didot étant sur le banc). L'une des principales qualités de Regattin, c'est son envie d'aller vers l'avant, courir pour terminer son action. Il a ainsi pu apporter sa touche personnelle pour essayer de débloquer la situation en offrant des ballons et des solutions à ses coéquipiers. Poser le jeu au sol, là se trouvait le problème des hommes d'Alain Casanova.
Ainsi à partir de la 60ème minute commença le temps fort toulousain, avec des occasions à la chaîne passant par les côtés avec Akpa Akpro, sans pour autant trouver le cadre (le premier tir cadré toulousain n'arrivera qu'à la 90eme minute...) tandis qu'en face, Monaco a plus ou moins cessé de jouer, se contentant de maintenir ce score à leur avantage afin de se préserver au mieux pour le grand match de mardi. Mais lorsque les toulousains se montrent un peu plus dangereux, les monégasques peuvent tout aussi bien accélérer leur jeu. Le tacle très en retard de Grigore sur Fabinho va permettre à Berbatov d'inscrire son doublé (0-2' 75eme) alors que juste avant, les toulousains auraient pu en obtenir 2, d'une main de Toulalan dans un premier temps (66') puis d'une chute de Ben Yedder (68').
Les violets peuvent avoir énormément de regrets sur ce match, que ce soit au niveau du contenu ou du score. Alain Casanova et ses hommes, pourtant bien reparti suite à leur victoire face à Nantes (1-2 à la Beaujoire) n'ont plus que 2 matchs pour pouvoir espérer terminer dans la première partie du tableau avant la trêve hivernale.