Les résultats :

La conférence Ouest :

Houston (1ers) vs Minnesota (8èmes) : 4-1 OKC (4èmes) vs Utah (5èmes) : 2-4

Golden State (2èmes) vs San Antonio (7èmes) : 4-1 Portland (3èmes) vs New Orleans (6èmes) : 0-4

La conférence Est :

Toronto (1ers) vs Washington (8èmes) : 4-2 Cleveland (4èmes) vs Indiana (5èmes) : 4-3

Boston (2èmes) vs Milwaukee (7èmes) : 4-3 Philadelphie (3èmes) vs Miami (6èmes) : 4-1

Le grand moment de ce 1er tour :

Le sweep retentissant des Blazers.

En finissant troisièmes d'une conférence Ouest, certes très serrée des spots 3 à 9 mais troisièmes quand même, les Blazers arrivaient favoris de cette série emmenés par un Damian Lillard dans la course au MVP et auteur de sa meilleure saison en carrière. Les Pelicans, quant à eux, orphelins de DeMarcus Cousins depuis décembre et auteurs d'une superbe seconde partie de saison pour accrocher le top 8 n'étaient pas à sous-estimer non plus, cependant la tendance donnait les hommes de l'Oregon gagnants sûrement au terme d'une série accrochée. Autant dire que la surprise fut totale : victoire des Pelicans 4-0, net, précis et sans bavure, du vrai travail de professionnel. Plus que le résultat cinglant, c'est la manière qui choque le plus sur cette série. A aucun moment, Portland n'a semblé en mesure de réagir et c'est là tout le problème. Terry Stots, le coach de Portland, a semblé incapable de s'ajuster aux prises à deux sur Damian Lillard qui l'ont réduit à des statistiques indignes d'un joueur de son niveau (18 points à 39% au tir dont 30% à 3 points). Dominés des pieds à la tête par le duo Davis-Holiday dont on reparlera, ce sweep pourrait avoir des conséquences importantes sur la franchise de l'Oregon, sans aller jusqu'à une envie de départ de Lillard (quoique...), le coach ainsi que le GM Neil Olshey voient leurs postes se fragiliser. Attention, du côté de Portland, une étincelle et tout pourrait exploser.

L'incroyable fin du game 1 entre Bucks et Celtics :

Rien ne sert de raconter cette fin de match hallucinante dans un TD Garden bouillant, une image vaut mille mots. Après ces actions de folie, les Celtics de Brad Stevens se sont imposés 113-107 en prolongation.

Top 3 : Les joueurs qui ont cartonné!

Côté Ouest :

#3 : Pour la place de troisième meilleur joueur de l'Ouest sur ce 1er tour, la place est attribué au plus grand traître de la Ligue! Et oui malgré son comportement quelque peu détestable, Kevin Durant reste un formidable basketteur qui a dominé de la tête et des épaules la série face aux Spurs, bien incapables de trouver quelqu'un pour défendre sur lui sans Kawhi Leonard. En l'absence de Stephen Curry, KD a pris le leadership de Golden State et a envoyé 28 points, 8 rebonds et 5 passes décisives en ajoutant une bonne défense pour resserrer celle des Warriors qui était en loue libre à la fin de la saison régulière. En bref, une série très propre et en total contrôle de Durant.

#2 : Après une saison rookie magnifique (et encore le mot est faible), certains pouvaient se demander si Donovan Mitchell était capable de continuer sur sa folle lancée. En effet, à partir du 15 avril c'est une autre compétition qui commence. Une compétition où un rookie est censé avoir un peu plus de mal, surtout face à un Thunder favori avec Paul George comme défenseur attitré. Cependant Mitchell a fait mentir les observateurs, résultat : 28.5 points de moyenne sur la série, complétés par 7 rebonds, une interception et demie par match, des actions de folie et surtout une énorme victoire pour une équipe d'Utah qu'on attendait pas à ce niveau. The Spida a quelque chose de spécial...

#1 : En première position, non pas un joueur mais deux! Et oui car le duo Jrue Holiday - Anthony Davis était inséparable et qu'ils méritaient tous les deux cette place. Des stats monstrueuses pour les compères de la Nouvelle-Orléans avec 33 points, 12 rebonds, 2 interceptions et 3 contres pour le pivot et 27 points et 7 passes pour le meneur. Tous les deux auteurs d'une défense asphyxiante, surtout Jrue qui a maintenu Lillard a 18 points de moyenne et un game 4 tout simplement phénoménal pour les deux joueurs : 41 et 47 points à deux pour éliminer les Blazers.

Mentions honorables : Ricky Rubio, Clint Capela, LaMarcus Aldridge et Klay Thompson.

Côté Est :

#3 : Comme vous avez pu le voir précédemment, Terry Rozier c'est plutôt montré à son avantage sur la fin du game 1 entre Celtics et Bucks, et si certains se demandaient encore "Qui est Terry Rozier ?" à la fin de ce match, ils auront vite appris à le connaître. En réponse Scary Terry va envoyer 18 points, 7 passes et 1 interception par match sur cette série qui se terminera sur le score de 4-3. Eric Bledsoe a paru bien incapable de le stopper et de répondre alors qu'il est censé être un meilleur joueur que lui. Kyrie Irving blessé? Pas de problèmes pour Boston et Brad Stevens qui arrive à faire briller n'importe quel joueur sous sa houlette, l'âme des grands coachs.

#2 : Cette année le nom de Ben Simmons a été associé à celui d'un autre rookie dont on a déjà parlé : Donovan Mitchell. En effet toute la saison les deux débutants se sont affrontés indirectement pour le titre de meilleur rookie sans qu'aucune tendance nette se dégage tant les deux joueurs sont exceptionnels. Alors il n'y a rien d'étonnant à les retrouver tous les deux à la deuxième place de leur conférence respective. Et c'est plus que mérité pour le meneur de Philadelphie qui a été impressionnant face à Miami que ce soit en défense ou dans sa gestion du rythme. Un quasi triple-double de moyenne pour sa première série de play-offs en carrière avec 18 points, 10 rebonds et 9 passes ponctués par le premier triple-double sur un match de play-offs depuis Magic Johnson en 1980, ça vous classe un bonhomme. 21 ans et déjà le meilleur joueur de l'Est derrière celui dont il est le successeur attitré.

#1 : 34,4 points à 55% au shoot, 10,1 rebonds, 7,7 assists en 7 matchs contre Indiana. Voilà la ligne de stats sympathique envoyé par un joueur de 33 ans, l'âge où le physique des autres semblent décliner et où lui n'a jamais semblé aussi fort. LeBron James au sommet de son art, malgré de vaillants Pacers qui ont poussé les Cavs en 7 matchs, il n'a jamais pu être ne serait-ce que ralenti. Une domination sans partage et même si son équipe semble plus faible que les saisons précédentes, Lebron, lui, règne avec uen main de maître sur l'Est

Mentions honorbales : Al Horford, DeMar DeRozan, Khris Middleton et Victor Oladipo

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