L’été n’est pas encore arrivé mais de très fortes chaleurs sont à prévoir dans la nuit de dimanche à lundi dans le Massachussets. Une perturbation climatique ciblée à Boston, et plus précisément au TD Garden. En effet, si les Celtics avaient l’occasion de clôturer les finales de Conférence Est à Cleveland, les hommes de Brad Stevens ont raté cette opportunité en s’inclinant à la Quicken Loans Arena de Cleveland. Une défaite non surprenante, la troisième dans cette série où personne n’a réussi à aller chercher la victoire en terre hostile. Home Sweet Home ! Ainsi, les Cavs ont réussi à survivre dans cette série en ne fléchissant pas malgré leur position très inconfortable. Enfin, pas pour Lebron.

Clutch Lebron

Comme très souvent, lorsque le King est dos au mur, un carnage est à prévoir. A l’image du Game 7 face aux Pacers au Premier Tour, il a ainsi fait la misère à la défense adverse en sortant le grand jeu : 46 points à 17/33, 11 rebonds, 9 passes et 3 interceptions. Toute la palette y est passée. En début de partie, les Celtics se montrent bouillants au shoot dans le sillage d’un Jaylen Brown inspiré (27 points à 11/18) pour prendre l’avantage. En plus de ça, Kevin Love se blesse au bout de quelques minutes de jeu et ne reviendra pas de la partie… Lebron décide alors d’attaquer le cercle pour maintenir les siens à flot. Dans le deuxième quart, Boston enchaine les pertes de balle et voit son efficacité diminuée. Au contraire en face, George Hill (20 points) et Jeff Green (14 points) sortent de l’ombre pour filer un coup de main non négligeable au patron. Devant son public, Cleveland va faire un énorme run (20-4) pour prendre l’avantage, et ne plus le lâcher.

Malgré une sélection de tirs hasardeuse et de nombreuses pertes de balle (13), les Celtics parviennent à rester dans le match, navigant autour de la dizaine de points grâce à la main chaude de Rozier (28 points). Ce ne sera pas suffisant puisque la défense adverse tient bien, et parvient à rendre transparent Al Horford, limité à seulement 6 petites unités. Pendant ce temps, Lebron poursuit son œuvre en distribuant le jeu, en lâchant quelques bombinettes à trois points, ou encore en allant claquer un énorme chasedunk block sur un Tery Rozier trop sur de lui. Puis vient le bouquet final, histoire d’enterrer définitivement les Celtics.

Un premier panier longue distance, suivi d’un deuxième, puis petit shoot dans le périmètre, ce qui représente les huit derniers points des Cavs dans la partie. Merci à Boston d’être venu pour le spectacle, mais la star, c’est Bronbron.

Avec cette victoire, Cleveland reste en vie et peut espérer compter sur le soutien de gars comme George Hill ou Jeff Green, sortis de l’ombre cette nuit, pour accompagner l’ovni qui leur sert de franchise player dans la quête d’une victoire au TD Garden. Une forteresse pour le moment imprenable, et qui le sera encore plus dimanche. Boston n’a plus connu les finales NBA depuis 2010. Coïncidence, c’est justement la dernière année où Lebron James n’a pas disputé ces mêmes finales. Alors, Bis repetita?