La semaine niçoise n'a pas été toute rose. Après s'être fait battre par l'Apollon Limassol en barrage aller d'Europa League (0 - 2), le Gym qui se dit "être redescendu sur terre" affronte des Ajacciens et un Guillermo Ochoa héroïque au Parc des Princes la semaine dernière (1-1). Les joueurs de Claude Puel espèrent rebondir au plus vite afin de préparer au mieux le barrage retour au Stade du Ray.
Une première mi-temps globalement équilibrée
Sous une chaleur avoisinant les 30 degrés, ce sont les Nicois qui se créent la première occasion. Sur un coup-franc botté par Eric Bauthéac, Luigi Brüls envoie une tête plongeante dans la petit filet opposé d'Ochoa. Les Aiglons croient ouvrir le score lorsque l'aribtre signale une position de hors-jeu : en effet, Dario Cvitanich était hors de position et a fait action de jeu en voulant placer sa tête, ce qui annihile l'occasion niçoise (7e).
Les Aiglons continuent à mettre leur en place et se créent une nouvelle occasion qui se termine par une frappe de Digard finalement contrée par la défense ajaccienne (14e). Les Corses, quant à eux, se montrent bien trop imprécis dans leur phases de jeu arrêtées, bien incapables de trouver des solutions dans le jeu, notamment un coup franc de Diarra qui s'envole dans les tribunes (17e).
La suite de la première mi-temps est plutôt terne ni nous mettons à part une occasion pour Cvitanich qui n'arrive pas a maitriser son piqué totalement hors-cadre (23e) juste avant la pause qui permet aux joueurs de s'hydrater lors de grosses chaleurs. Les vingt minutes suivantes se résument à imprécisions, jeu rugueux et contact. Brüls voit sa pommette s'ouvrir après un coup de coude involontaire de Laurent Bonnart (43e). L'arbitre siffle la mi-temps et les 22 acteurs regagnent les vestiaires sur un score nul et vierge, tant ils ont été imprécis dans le jeu. Claude Puel et Fabrizio Ravanelli espèrent sans doute que leurs formations se montrent plus incisives.
Des joueurs timides pour un ennui profond
La seconde mi-temps est du même acabit que la première : des actions trop imprécises, des ballons perdus facilement et encore des contacts rugueux. S'il fallait démarquer deux actions lors de ce second acte, chacune des deux équipes en aura eu une. Tout d'abord les niçois, sur une frappe vicieuse de Nampalys Mendy repoussée par Ochoa. Cvitanich, plutôt surpris qu'a l'affût du ballon, ne peut pas suivre l'action (59e).
Du côté Corse, on notera le très bon débordement de Belghazouani qui ne donnnera finalement rien, bien arrêté par Timothée Kolodziejczak (70e). Pour le reste, pas grand chose. Les deux équipes ne réusssissent pas à trouver la mire, sont trop imprécises dans leur construction de jeu et même dans les coups de pied arrêtés. En témoignent les attitudes des deux coaches, enervés des qu'un ballon est perdu.
Le seul motif de satisfaction de ce pauvre match nul est finalement l'engagement, car il y'en a eu. Les deux formations se sont même targuées d'un match nul de gros contacts. Car après Brüls en première mi-temps, c'est Ronald Zubar qui reçoit un coup de coude au niveau de l'arcade, lui qui était déjà touché à la cheville (90e).
Au final, un match qui a provoqué l'ennui des supporters et le désarroi des entraîneurs, et qui n'arrangent en rien les deux équipes. Si Nice entre dans la première partie de tableau (10e en attendant Nantes - PSG ce soir), les Ajacciens sont à la porte de la relégation (17e). Et les Nicois n'ont au final pas si bien préparé la réception de Limassol jeudi...