86 ans d'histoire et la nouvelle page se tourne. L'Allianz Riviera, dôme nouvelle génération, accueillle les Aiglons. L'histoire retiendra que le premier match au Stade du Ray s'était soldé par une défaite (2-3 fâce à Nimes, en 1927). Les joueurs de Claude Puel comptent bien baptiser leur nouvelle arène en s'imposant face à une équipe de Valenciennes en plein doute.
Trente minutes pour se mettre en route
La rencontre démarre timidement, et les 22 acteurs commettent plus de fautes qu'ils ne produisent de beau jeu. La premièr frappe réelle du match est à mettre à l'actif de Timothée Kolodziejczak qui ne cadre pas sa frappe (13e). Les duels sont nombreux et Fabrice Abriel subit les foudres de l'aggressivité nordiste. Claude Puel commence déjà à s'impatienter : ses joueurs, qui dominent, se montrent pourtant inefficaces au moment de conclure. Jusqu'à la demi-heure de jeu.
Sur un corner, Dario Cvitanich est au duel avec Benjamin Angoua. L'attaquant argentin saisit son défenseur par le maillot et provoque une main de ce dernier. L'arbitre n'hésite pas et indique le point de penalty. Le meilleur buteur niçois la saison dernière ne se fait pas prier et trompe Nicolas Penneteau (32e). Les 35000 supporters en délire pourront retenir que c'est "Super" Dario qui aura baptisé en premier l'Allianz Riviera.
La fin de la première mi-temps voit les Aiglons se libérer progressivement face à des Valenciennois frustrés de la décision arbitrale, qui est à raison fort discutable. D'autant plus que juste avant la pause, Fabrice Abriel glisse un ballon pour Eric Bauthéac qui pousse le ballon au fond (44e). Cependant, l'ailier azuréen était hors-jeu au départ de l'action. Les deux équipes rentrent au vestiaire et Claude Puel peut remercier la passivité arbitrale, qui permet à son équipe d'avoir un break.
Le top 5 retrouvé
La seconde période est sans conteste à la faveur des Aiglons qui n'ont aucun mal à plier une rencontre somme toute facile, conjuguée à une chance incroyable. Amavi s'infiltre dans la défense nordiste et centre aux six mètres. Son centre est dévié par un défenseur, ce qui lobe Penneteau et touche la transversale. Brüls est tout seul et pousse tranquillement le ballon de la tête (70e). Daniel Sanchez est dépité par tant de malchance à l'encontre de son équipe. Alexy Bosetti clore la marque sur un bon mouvement collectif pour finir à ras de terre. (73e)
Le supporter niçois devenu joueur en profite pour inscrire son premier but dans l'élite du football francais. Ce succès plutôt facile permet à Claude Puel et ses joueurs de recoller au top 5 et de rejoindre Marseille et Rennes au classement. Une double satisfaction pour les débuts du Gym dans sa nouvelle antre.