"If you can beat it, buy it" (Si vous ne pouvez pas les battre, achetez-les). Une vidéo qui tournait en boucle avant la rencontre dans le stade pour bien rappeler aux supporters de Liverpool que Raul Meireles et Fernando Torres, les deux derniers bourreaux des Blues à Stamford Bridge, sont bien du côté Blues. Mais le coach de Chelsea a décidé de laisser les deux ex-Reds sur le banc, préférant titulariser Didier Drogba et Ramires dans l'entrejeu. 
 
Comme face à Arsenal ou face à Manchester United, les coéquipiers de Dider Drogba n'ont pas existé, dominé par une équipe très solidaire de Liverpool. Hormis une frappe de Mata dès la 10e minute repoussée par Skrtel et un coup franc de Didier Drogba, qui est passé à quelques que centimètrres d'un Pepe Reina archi battu, l'équipe de Kenny Dalglish n'a pas tremblé en première période. Mieux même, elle a réussi à ouvrir la marque par l'intermédiare de Maxi Rodriguez après une grossière erreur d'Obi Mikel, qui a perdu le ballon aux abords de sa surface. L'action qui suit est un régal : des unes deux entre Suarez, Bellamy et Maxi Rodriguez qui vient tranquillement battre le pauvre Petr Cech d'un plat du pied. Au vu de cette première mi-temps, où Liverpool a récupéré un nombre incalculable de ballon, on voyait mal comment les Londoniens pouvaient renverser la tendance.
 
Deuxième mi-temps, le coach de Chelsea procède à des changements. Obi Mikel out, Sturrigde prend sa place pour tenter de dynamiter la défense liverpuldienne. AVB passe clairement en mode offensif pour tenter de ne pas subir une nouvelle défaite à domicile. Dès les premières minutes de cette seconde période, Liverpool subit et les occasions de Chelsea sont de plus en plus menaçantes. Et seulement 10 minutes après la reprise, Chelsea réussit à revenir au score par... Sturridge, servit involontairement par Malouda qui voulait frapper. 1-1, les compteurs sont à zéro et Chelsea continue d'attaquer mais n'arrive pas à tromper la vigilence de Pepe Reina (Parade sur une tête de David Luiz ou alors une volée trop molle de Florent Malouda). Ensuite, pas grand chose jusqu'au moment où Charlie Adam décide de balancer une longue transversale à destination de Glen Johnson, impérial aujourd'hui, qui repique vers l'axe, passe en revue une défense statique des Blues et va battre tranquillement Petr Cech deux minutes avant la fin du temps réglementaire. Les Blues sont KO debout, Liverpool exulte. Qui de mieux qu'un ancien de la maison bleu pour parachever le magnifique travail de cette équipe. Car lui, il est bien parti et il ne veut plus revenir.