Un déplacement difficile, Arsène Wenger s'y attendait, mais une telle lutte de tous les instants, rien n'est moins sûr. L'alsacien a sûrement cru que ses joueurs avaient fait le plus dur quand à la 50ème, Rosicky signait son premier doublé en Premier League. Mais comme à son habitude, Arsenal s'est compliqué la tâche, l'expulsion de Mertesacker assorti du penalty transformé par Morrisson à la 70ème, laissait présagé le pire. Forte heureusement, les Gunners tiendront leur résultat grâce à une défense solidaire et signeront ainsi leur 6ème victoire en 7 matchs de Premier League.

Le Récital du Petit Mozart

Auteur d'une prestation très satisfaisante face à Reading le week-end dernier, Arsène ne change rien à son onze de départ. Podolski et Vermaelen en font les frais, tout deux titulaires la majeure partie de la saison. Entame difficile pour les Gunners qui ont beaucoup de mal à la relance, les Baggies ont le contrôle du jeu et se montre dangereux sur coup de pieds arrêtés. C'est contre le cours du jeu que les hommes d'Arsène Wenger ouvre le score, Arteta lance magnifiquement Gervinho sur le côté gauche, l'ivoirien s'amuse avec la défense de West Brom avant d'adresser un centre que Rosicky reprend de la tête (20'). Ce but libère Arsenal qui loupera le break 10 minutes plus tard, Ramsey est à la conclusion d'un beau mouvement initié par Giroud et Cazorla mais le Gallois fait preuve d'un étonnant manque d'adresse face au but vide. 

Arsenal se mettra à l'abri dès le retour des vestiaires, bien lancé par Ramsey, Rosicky s'y prend à deux fois pour tromper Foster (50'). Si l'affaire semblait entendu à l'heure de jeu avec une tel avance, Steve Clark démontrera le contraire en lançant Lukaku sur la pelouse. A 20 minutes du terme de la rencontre, Long est à la reception d'une longue passe dans la surface avant d'être victime d'une maladroite faute de Mertesacker, une véritable action de but annihilé par l'allemand sanctionné par la double peine. Morrison transforme le penalty (71') et redonne espoir aux Baggies. Malheureusement, malgré une énorme pression des hommes de Clark sur le but de Fabianski, ni McAuley (80'), ni Lukaku (84') ne parviendront à égaliser.