Alors que tout le monde les condamnaientt en début d'année, Arsenal se qualifie finalement pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions, pour la 16ème fois consécutive ; et ce, grâce à un sprint final remarquable. Sur les 10 derniers matchs de Premier League, Arsenal aura pris 26 points sur 30 possible, reprenant dans le même temps 8 points aux ennemis de Tottenham. Pourtant, ce match avait tout d'un piège, Newcastle désireux de finir la saison sur une bonne note, ont donné du fil à retordre aux Gunners. C'est Koscielny, comme la saison dernière, qui enverra Arsenal en Champions League en marquant le seul but du match ; le français véritable symbole de ce regain de forme des Gunners.. De son côté, Tottenham aura mis du temps à faire le travail, avec un but tardif de Bale, sans doute son dernier sous le maillot des Spurs. 

 
Arsenal en Champions League, Tottenham en Europa League
 
Une zone d'ombre avait plané tout au long de la semaine côté Gunners, celle de la titularisation ou non de Mikel Arteta, capitaine des Gunners. L'espagnol finalement déclarer apte, ne restera qu'une demi-heure sur le terrain avant de rechuter, le temps pour lui de voir ses coéquipiers livrer une première mi-temps apathique, sans doute pétrifiés par le poids de l'enjeu. Pour preuve, Arsenal n'a pas cadré une seul de ses frappes en première période, sans jamais inquiéter Harper, mis à part sur une action litigieuse. Podolski lancé seul au but, est coupé dans son élan par le sifflet d'Howard Webb, un hors-jeu qui semblait tout sauf évident. C'est Newcastle, qui n'a pourtant plus rien à jouer, qui s'est montré le plus dangereux,  d'abord par Cissé, seul au point de pénalty, qui avait manqué le cadre en tout début de match (8') ; puis Cabaye à la 38ème, qui teste Szczesny aux 30 mètres. Arsenal n'est pas dans son match et apparaît fébrile comme jamais.
Ce n'est guère mieux à White Hart Lane, où dans le même temps Tottenham est tenu en échec face au Sunderland. Les joueurs du sulfureux entraineur italien aurait même pu mener au score, si Hugo Lloris n'avait pas sorti un arrêt de grande classe sur une reprise de volée de l'ancien Swans Graham. La seule véritable occasion des Spurs est à mettre à l'actif de Bale sur coup-franc, parfaitement repoussé par Mignolet. A la mi-temps, le nul d'Arsenal à Saint-James Park condamne les Spurs à la 5ème place, eux aussi tenu en échec à White Hart Lane. 
 
En seconde période, tandis que Tottenham se faisait refuser injustement un penalty sur une main grossière, Arsenal ouvrait le score par Koscielny, d'une reprise de volée acrobatique en prolongement d'une tête de Mertesacker (52'). Alors qu'un deuxième but octroierait la troisième place à Arsenal si Chelsea concédait le nul, les Gunners ne montrent rien qui laisse présager un tel scénario et se contentent au contraire de préserver leur avance. Une avance que Santi Cazorla manque de faire enfler d'une frappe lointaine (86'). Dans le temps additionnel, c'est le poteau qui viens contrarier Theo Walcott, lancé seul face au but, Arsène Wenger est furieux, d'autant que dans le même temps Gareth Bale sonnait la révolte des Spurs, en ouvrant le score à la 90ème minute.