Le feuilleton Gareth Bale
On pourrait croire que c'est une bonne vieille série des années 80, mais c'est bel et bien la négociation d'un transfert à l'été 2013. On a tout entendu sur l'international gallois depuis plusieurs semaines maintenant. Un jour il partira, l'autre non. Son entraîneur dit qu'il ne le laissera jamais partir, un dirigeant de Tottenham dit le contraire dans la foulée. Bref vous l'aurez compris, c'est un beau bordel. La seule chose dont on est certain aujourd'hui, c'est que Tottenham va peut-être réaliser le casse du siècle. On connaît tous le talent et le potentiel énorme du Gallois qui a porté son club sur ses épaules la saison dernière. Ainsi, les Spurs ne voulaient pas le lâcher à la base et ont donc fixé le prix astronomique de 100 millions d'euros pour dissiper les intentions des autres clubs. Sauf que le Real Madrid n'a pas lâché l'affaire.
Alors que le rival barcelonais s'est payé Neymar, Florentino Perez veut lui se payer Bale, sans compter ses sous. Et le président du club londonien l'a bien compris. Ainsi, il y a quelques jours le prix était monté jusqu'à...145 millions d'euros ! Une somme hallucinante qui en a fait piquer plus d'un et alors qu'on pouvait croire à une fausse information,la situation actuelle laisse penser le contraire. Les dirigeants des deux clubs seraient tout proches de trouver un accord aux alentours de 120 millions. Une somme quasiment au milieu des deux précédentes citées. Une fortune qui exploserait le record madrilène en la matière mais dont la nécessité laisserait pantois. Bale est l'un des meilleurs joueurs du monde mais la somme proposée par le Real est totalement incohérente alors qu'avec tout cet argent ils auraient pu s'acheter deux autres « Top players ».
En tout cas, le joueur est bien décidé à aller au Real. Il menaça même de ne pas se rendre au premier entraînement en début de semaine avant de se raviser. Le coach des Spurs, André Villas-Boas, continue quant à lui malgré tout à fermer la porte à un transfert mais en coulisses, il doit penser le contraire. Si son club récupère vraiment 120 millions, il pourra remplacer son gallois par de nombreux joueurs calibrés. Le transfert devrait prochainement se concrétiser et si cela arrive, Daniel Levy, président de Tottenham, pourra être considéré comme un génie de la négociation. Ou alors ce sera Florentino Perez qui sera pris pour un fou. A chacun de se faire son avis.
Le nouveau caprice de Wayne Rooney
On se souvient il y a deux ans du fameux « coup de blues » de l'international anglais qui ne sentait pas bien et était soi-disant sur le point de rejoindre Manchester City. Tout ce pipeau avait permis à Rooney de finalement obtenir ce qu'il voulait avec une grosse revalorisation salariale qui lui a permis d'être l'un des joueurs les plus payés du monde encore aujourd'hui. Son image avait déjà été écorné par cette épisode du côté d'Old Trafford. Cette fois-ci, le divorce entre Manchester United et le joueur semble être consommé. Mis sur le banc par Ferguson en fin de saison dernière, l'arrivée de son ancien coach à Everton, David Moyes, n'a pas changé les velléités de départ de « Wazza ». Ainsi, le joueur a fait son choix et veut rejoindre le Chelsea de José Mourinho.
Le dossier semblait être bouclé et le joueur bien parti pour rester à Manchester il y a quelques semaines mais les blues ont ravivé leur intérêt ces derniers jours et une première offre de l'ordre de 36 millions d'euros a été formulé. Insuffisant pour les dirigeants mancuniens qui en réclament près de 50. Mais le départ de Rooney est imminent. Alors que son équipe est allé en stage en Suède, lui est resté en Angleterre. Officiellement, une blessure à l'épaule l'empêcha de prendre part à cette tournée. Officiellement, il refusa d'y prendre part pour montrer ses envies de départ. Une attitude qui aurait agacé certains cadres de l'équipe comme Ryan Giggs, Rio Ferdinand et Patrice Evra selon le Daily Mirror. Autant dire que si les Blues font l'effort nécessaire, Rooney évoluera du côté de Stanford Bridge la saison prochaine. Affaire à suivre.
Des envies européennes pour Luis Suarez
Luis Suarez ne fait définitivement rien comme les autres. On connaît le joueur exceptionnel qu'il est et ses écarts de conduite parfois inacceptables. Depuis qu'il est arrivé à Liverpool, il a conquis l'Angleterre par son talent, mais se l'est aussi mise à dos par moment à cause de ses insultes racistes envers Patrice Evra notamment. A ce moment, Liverpool le soutiendra et le chouchoutera alors que les écarts de conduite chez les Reds sont en théorie proscrits. Il faut dire que si les potes de Steven Gerrard sont arrivés à se maintenir dans le premier tiers du classement depuis deux ans, c'est grâce à leur petit Uruguayen. Sans lui, ils auraient certainement sombré dans le ventre mou. Mais voilà, quand on possède un joueur de ce calibre et qu'on ne peut pas lui proposer une Coupe d'Europe, cela devient forcément problématique.
Même si le peuple rouge l'aime et malgré le fait qu'il fasse l'unanimité dans le vestiaire, Steven Gerrard allant même jusqu'à dire que lui et les clubs ont « besoin de lui », l'Uruguayen veut clairement s'en aller. Ces dernières semaines, Arsenal a enchaîné les offres, allant jusqu'à 47 millions pour l'arracher à Liverpool. Des offres monstrueuses, surtout pour le club londonien qui amusa le board de Liverpool. Le président John W. Henry alla même jusqu'à déclarer sur son Twitter : « Qu'est-ce qu'ils ont fumé d'après vous à l'Emirates ? ». Sauf qu'aujourd'hui, il doit beaucoup moins rire avec les déclarations quasi journalières de l'Uruguayen qui veut absolument quitter les bords de la Mersey pour rejoindre les rangs des Gunners. Le joueur est prêt à aller au clash et le rapport de force est inversé. Sachant que le joueur est clairement de son côté, Arsenal n'est pour le moment pas prêt d'augmenter sa dernière offre et la pression est du côté de Liverpool. Entre les trois camps, une partie de poker menteur est lancée. Les Reds ne possèdent plus beaucoup de cartes dans leur jeu, à eux de bien les utiliser.