Arsène Wenger avait promis à ses fans de recruter un joueur de classe mondiale. C'est ainsi que lors du dernier jour du mercato, Mesut Özil arrive à Londres. De grandes attentes sont placées envers le joueur Allemand de 24 ans, qui aura pour rôle de peser sur le jeu d'Arsenal. Le meneur est donc titulaire d'entrée face à Sunderland, auteurs d'un début de saison catastrophique et qui occupent une piteuse 19ème place.
Des Gunners totalement dominateurs...
La première mi-temps pourrait se résumer à une totale domination des joueurs d'Arsène Wenger. Après dix premières minutes ou les Londoniens n'arrivent pas à se créer d'espaces dans les 30 derniers mètres, Mesut Özil fait parler sa qualité de passe. Suite à une belle passe en profondeur de Keiran Gibbs, l'Allemand donne une offrande à Olivier Giroud, qui trompe Westwood du pied gauche (11e). Le Français inscrit son quatrième but en quatre matchs de Premier League et confirme son bon début de saison.
La seule réaction des Black Cats dans ce premier acte intervient juste après cette ouverture du score : Pape Diakité se démarque d'Olivier Giroud et envoie une tête qui vient s'écraser sur la barre transeversale (14e). Et c'est à ce moment précis que les Gunners peuvent regretter leur domination collective : Özil s'emmène le ballon et lance Walcott dans la profondeur. L'ailier anglais perd son duel face à Westwood (15e), qui revêt le costume de digue : en effet, le portier de Sunderland sauve les siens par trois fois face à Walcott (15e, 19e, 44e), qui manque d'efficacité dans cette rencontre. Arsène Wenger est inquiet, car ses joueurs auraient pu tuer le match. Cependant, les 22 acteurs rentrent au vestiaire alors qu'Arsenal n'a qu'un but d'avance.
... qui se font de grosses frayeurs
Paolo Di Canio semble furieux lorsque l'arbitre siffle la mi-temps. Les Black Cats ont été inexistants pendant 45 minutes et doivent remercier leur gardien de ne pas en avoir pris trois ou quatre. Pourtant, ils se ressaisissent lorsque Laurent Koscielny offre un pénalty aux locaux sur une faute idiote.Gardner, tout juste entré, prend Szczesny à contre-pied et relance toute une équipe (49e).
Cette égalisation donne un regain d'énergie monumental à Sunderland. Plus incisifs dans le jeu et dans l'envie, ils tiennent les Gunners loin de leur surface. Et font de plus en plus peur à Arsène Wenger. Fletcher marque dans une cage vide mais est largement hors-jeu (59e), avant que le Coréen Ki n'effeleure un ballon qui heurte le poteau avant de longer la ligne. Le milieu de terrain est également hors-jeu sur le coup-franc qui précède l'action (61e).
Ces montées de chaleur réveillent des Gunners jusque là mornes en seconde période. Jenkinson envoie un bon centre, le seul qui trouve un destinataire londonien, en la personne d'Aaron Ramsey. Ce dernier place une reprise de volée limpide qui ne laisse aucune chance à Westwood (68e). Un soulagement pour leur manager qui pourra dire que la chance à été du côté d'Arsenal. Altidore subit une faute de Bacary Sagna mais persiste et trompe Szczesny. Malheureusement pour les Black Cats, l'arbitre siffle trop rapidement la faute du Français et refuse le but de l'Américain(70e). Le Stadium of Light est en furie, tout comme Paolo Di Canio, qui sera expulsé en fin de rencontre.
La déception est encore plus grande lorsque sur un mouvement à trois entre Özil, Ramsey et Giroud, ce dernier lance le Gallois qui vient inscrire un doublé (78e) et qui scelle la victoire des siens.
Arsenal s'impose donc trois buts à un face à une équipe de Sunderland bien malheureuse et apathique en première période. Les Gunners confirment leur bon début de saison et préparent la rencontre face à Marseille (mercredi, 21h00) de la bonne manière. Seule ombre au tableau, la blessure d'Olivier Giroud en fin de match qui, espérons-le, n'entachera pas la bonne saison de l'attaquant international.