Arsène et Arsenal. Comme une idylle parfaite qui, progressivement, en deviendrait lassante. Et c'est un fait: être supporter d'Arsenal, ça peut être fatiguant à force. Entre choix tactiques douteux, blessures à répétition, faible rendement lors des campagnes européennes, ou mercato incompréhensible, difficile de trouver satisfaction. Alors certes, plusieurs paramètres sont à remettre à jour. Aussi bien au sein du staff technique que dans le vestiaire.
Stop au mercato incompréhensible !
Depuis quelques années, Arsène Wenger, faut-il l'avouer, n'a pas eu le nez fin en matière de transfert. Le technicien français a souvent adopté une politique de recrutement basée sur la jeunesse et le potentiel. Privilégiant donc ces critères à l'expérience. Insuffisant donc pour une équipe qui, selon son statut, joue sur tous les tableaux chaque année et vise le dernier carré. Marouane Chamakh, Andreï Arshavin, Olivier Giroud dans une moindre mesure, et bien d'autres encore... tous se sont succédés dans l'espoir de suivre le sillage du dernier attaquant légendaire en date chez les Gunners, un certain Thierry Henry. Et tous ont échoué.
Solution: Si Arsenal souhaite rivaliser avec les plus grandes écuries d'Europe, les Gunners devront s'offrir un attaquant de pointe de calibre international. Giroud reste un bon joker, à faire entrée dans les dernières minutes d'une rencontre, Welbeck doit être encadré et Walcott est un ailier de base.
Le staff médical, le frein des Gunners !
L'un des principaux freins à la course au titre des hommes de Wenger est assurément le nombre de blessures intempestives. Abou Diaby a longtemps été le symbole de ces jeunes Gunners au talent fou décimé par les blessures. Arsenal affiche le plus grand nombre de joueurs blessés au cours de ces dernières années. Le staff médical, souvent décrié, est naturellement remis en cause. Après avoir recruté le préparateur physique de la sélection allemande, les choses n'ont semblent-elles jamais évolué depuis.
Solution: Le laxisme n'a plus sa place si le club londonnien souhaite progresser au plus haut niveau. Si chaque année l'effectif d'Arsène Wenger est décimé par les blessures, il faudrait s'interroger sur l'efficacité du staff médical. Le changement, c'est maintenant.
Wenger s'essoufle !
Il est rare de voir un entraîneur avec une telle longévité au sein d'un seul et unique club. Cette longévité, associéé à de nombreux records et titres, fait d'Arsène Wenger le plus grand manager de l'histoire du club. Mais l'Alsacien restera aussi comme celui qui n'aura rien gagné avec les Gunners en une décénnie.Et qui n'aura jamais gagné jusqu'à présent une Ligue des Champions. En effet, au crépuscule de l'exercice 2004-2005 de la Premier League, où Arsenal a terminé champion invaincu d'Angleterre, le club londonnien connaîtra par la suite une période stérile pendant près d'une décénnie. Avant de remporter le 17 mai 2014 la FA Cup face à Hull City.
Solution: Certes, le Boss est une légende vivante du club, au même titre que Adams, Bergkamp et autre Henry, mais ne serait-il pas temps de céder sa place ? Le personnage s'essouffle et sa vision du football n'évolue pas au rythme de ce sport. L'expérience il l'a, l'histoire aussi, mais c'est tout ce que l'on peut en tirer dès à présent. Un entraîneur plus jeune, plus moderne, pourrait être une solution viable pour des Gunners en stagnation.