Dominant, imbattable, hallucinant etc.. Les adjectifs ne manquent pas pour décrire le sacre des Texans. 4-1, avec deux victoires à l'extérieur, le résultat parle évidemment pour eux-même. Mais ce qui a impressionné le plus chez les Spurs, c'est le niveau de jeu affiché. Une circulation de la balle incroyable, un jeu collectif toujours aussi huilée et une homogénéité qui donne encore des maux de tête à Erik Spoelstra, le head coach du Heat. La force de San Antonio, cette année encore plus, c'est que le danger venait véritablement de partout.
Preuve en est, le niveau de Miami, de loin l'équipe la mieux armée pour lutter contre les coéquipiers de Tony Parker. La franchise floridienne a pris l'eau de partout, passant de double champion en titre avant cette finale à un vulgaire Cleveland 2007 (remember Bron-Bron ?). Hormis le match 2 où certains diront que la victoire est donné à 50% par une fin de match catastrophique des Spurs et Ginobili, le Heat n'a jamais donné l'impression de pouvoir revenir. Venant d'une équipe ayant dans son roster le meilleur joueur du monde, cela vous place la performance de San Antonio.
Maintenant, la question qui se pose sera de savoir comment enchainer après une telle démonstration. Les joueurs de Popovich ont atteint un tel niveau d'excellence.. Tout d'abord, restait à savoir si Tim Duncan allait continuer. Parker semblait rassurant à ce sujet, "Timmy" a finalement rempilé pour un an de plus. Mais même si il a enconre prouvé l'inverse cette saison, il ne sera pas éternel. Or, même si on connait l'ironie de coach Pop, il a toujours affirmé arrêter sa carrière en même temps que son intérieur vedette. A voir, même si l'avenir est déjà préparé avec Danny Green, Thiago Splitter et le MVP des dernières NBA Finals, Kawhi Leonard. Pour le moment, les Spurs célèbrent encore leur titre. Un repos amplement mérité, pour celle qui constitue actuellement la plus grande franchise du 21e siècle.