Le début de partie est très équilibré, et même assez musclé. Un vrai combat, et un vrai match de finale NBA. Steve Kerr sort Andrew Bogut après seulement quatre minutes pour adopter son small ball et le festival de tirs "longue distance" se poursuit de part et d’autre avec Irving et Klay Thompson.
Dans le deuxième quart-temps, les bancs des deux équipes resserrent les rangs et aucune des deux équipe ne parvenant à prendre l’ascendant. Les Warriors comptent jusqu’à quatre points d’avance (36-32) après un paniers à 3-points désespéré en total déséquilibre de Stephen Currycomme à son habitude, mais les Cavs réagissent grâce à Irving et James. Les Cavs font le forcing surtout sur les rebond offensif et Golden State craque dans les deux dernières minutes avant la pause et encaisse un 8-0 pour passer de 48-47 à 48-55. Les esprits s’échauffent mais à la pause, le score est de 55-50 pour Cleveland et Golden State peut s’estimer heureux de ne compter que deux possessions de retard.

Le réveil des « Splash Brothers »

Klay Thompson, Iguodala et Curry se déchaînent en attaque et Golden State signe un 8-0 pour prendre les devants (72-69). Anderson Varejao montre de très bonnes choses dans son ancien jardin et contribue à la très bonne passe des Warriors grâce à son activité au rebond et son énergie habituelle. Après 36 minutes, les champions en titre ont une courte avance, 79-77.

Dès l’entame du dernier quart-temps, les Cavs égalisent par l’intermédiaire de Love puis prennent l’avantage d'une possession grâce à James dans une ambiance intenable. Les précieux Barnes et Iguodala donnent un peu d’air aux Warriors. les Warriors inscrivent un 14-3 pour creuser un écart de neuf points qui sera décisif (93-84). Golden State joue avec une énergie nouvelle en cette fin de match et semble posséder plus de jus et de force que l’équipe de Cleveland. Stephen Curry, se charge de climatiser la salle aux lancers-francs. Les Cavs ne lâchent rien, mais les Warriors en profitent pour tranquillement gérer la fin de match, et s’imposer de 11 points. Un écart en trompe-l’oeil car Cleveland a longtemps dirigé les débats avant de craquer face aux rotations des Warriors, et à l’adresse retrouvée du duo Thompson-Curry.

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Valentin Tilmant
Étudiant en STAPS et amoureux du sport qui écris ici à son temps perdu. Pas le champion en Français, mais j'essaye de m'améliorer.