Mouvements
Arrivées : Markelle Fultz (1er choix de draft), Amir Johnson (Celtics), J.J.Redick (Clippers), Furkan Korkmaz (Bardirma), James Michael McAdoo (Warriors).
Départs : Gerald Henderson (Libre), Sergio Rodriguez (CSKA Moscou)
Prolongations : Aucune.
Les Sixers n’ont pas chômé sur le marché des transferts. Ils ont jeté leur dévolu sur des joueurs d’expérience de la ligue pour encadrer une jeunesse dorée mais inexpérimentée. C’est d’abord J.J.Redick (ex-Clippers) qui signe en Pennsylvanie en tant qu’agent libre. Rejoint quelques heures plus tard par Amir Johnson (ex-Celtics). Fort de leurs 11 et 12 années respectives passées dans la grande ligue dans un effectif qui a un vécu à peine de 3 années en NBA. Redick prendra tout naturellement le poste 2 dans le 5 de Brett Bowen. Lui qui est un des meilleurs shooteurs de la Ligue, tournant à 15 points de moyenne la saison passée et un pourcentage à 3 points de 42,9%. Amir Johnson vient quant à lui densifier la raquette mais tiendra plus un rôle en sortie de banc pour venir épauler Saric, Embiid et Okafor. Un rôle qu’il tenait parfaitement avec les Celtics. Deux arrivées un peu éclipsé par la Draft de Markelle Fultz en tant que numéro 1. Dans un échange de pick entre Boston et Philly où ces derniers reçoivent le 1er choix de 2017 et envoient le 3e aux hommes en vert plus le choix de draft des Lakers 2018. Un échange qui assurait à la franchise de Colangelo d’obtenir virevoltant meneur des Huskies de Washington. Enfin, la franchise a fait signer un two-way contract à McAdoo qui compte deux bagues de champion avec Golden State, donc une petite expérience acquise au sein de la meilleure équipe de la Ligue. Ainsi qu’elle voit le retour de prêt de Korkmaz qui a satisfait en Summer League et sur à l’Euro Basket.
Effectif
Meneur : Markelle Fultz, T.J.McConnell, Jerryd Bayless.
Arrière : J.J Redick, Nik Stauskas, Justin Anderson, Furkan Korkmaz.
Ailier : Robert Covington, Ben Simmons, Timothé Luwawu Cabarot.
Ailier Fort : Dario Saric, Amir Johnson, Richaun Holmes, James Michael McAdoo.
Pivot : Joel Embiid, Jahlil Okafor.
L’effectif des Sixers n’a pas fondamentalement changé de visage mais est plus fort que la saison dernière indéniablement. Chaque jeune joueur ayant pris une année d’expérience en plus au sein de la grande ligue. C’est également un facteur qui pourrait leur faire tort dans la saison, cette inexpérience bien qu’ils aient du talent.
Joueur à suivre : Markelle Fultz
Il y a pléthore de joueurs à suivre dans cette équipe. Embiid qui a démontré tout l’étendu de son talent sur une trentaine de match la saison dernière, Ben Simmons numéro 1 de draft 2016 et qui n’a pas joué faute à une blessure au pied droit l’an passé. Mais comment passer à côté de Fultz qui a annoncé vouloir être MVP … dès sa première saison. Culotté quand on connaît les performances de Westbrook MVP l’an passé ou celles de Harden. Même s’il n’y arrive pas, il est sans doute l’un des seuls rookies NBA ready et un candidat tout trouvé au titre de Rookie Of The Year, son principal rival étant dans son équipe en la personne de Ben Simmons. Certains le voient déjà comme le futur grand joueur de la Ligue, le comparant sans détour à “The Bearb” James Harden, rien que ça. Athlétique, vision de jeu et capable de faire de gros scores, il possède déjà de solides cordes à son arc. Ses stats l’an passé avec les Huskies de Washington ? 23 points de moyenne à 47% aux tirs et 41% à trois points, 6 passes décisives et 6 rebonds. Une belle ligne de stats. L’interrogation tournera surtout autour de la mène à partager avec Ben Simmons, à qui voulait la donner Brett Bowen et qui a déclaré ne pas vouloir changer de plans après l’arrivée de Fultz. Ce sera un atout si ça marche, en désorientant les formations adverses avec des options différentes mais un gros poids à traîner si cette association se marche sur les pieds.
Objectif saison : Retour en Play-offs ?
Une place en play-offs est loin d’être utopique pour cette formation. Julius Erving, légende vivante des Sixers n’en pense pas moins, lui qui a emmené la franchise en finale NBA à 4 reprises dont une victorieuse en 1983. D’abord la conférence Est s’est bien affaibli. Paul George s’en est allé rejoindre son gars Russell Westbrook à Oklahoma. Butler laissant son taureau à l’agonie pour rejoindre un jeune loup. Millsap parti à Denver voir si l’herbe est plus verte. Quelques mouvements qui laissent de la place pour les Sixers de se hisser en play-offs qu’ils n’ont plus connu depuis 2011-2012. Ils seront à la lutte avec Charlotte, Miami et Detroit pour une place dans les huit. Un autre paramètre entre en ligne de compte : les blessures. Ben Simmons blessé toute la saison passée semble débarrassé de ses soucis, Fultz a été victime d’une entorse à la cheville et a été préservé. Enfin Joel Embiid qui a pu jouer 31 matchs la saison dernière tout de même mais tout en étant limité en temps de jeu et ne pouvant pas enchaîner 2 matchs en 2 jours. À cause d’une blessure au ménisque, il n’est toujours pas autorisé à jouer. Quand on sait l’importance qu’il a sur les résultats de la franchise. Quand il était présent la franchise à obtenu un bilan de 13 victoires en 31 matchs soit 42% de victoires contre seulement 29% quand il est absent. Cette saison, il faudra rajouter Simmons et Fultz mais sa présence sera forcément un atout majeur. On y ajoute Redick et Johnson des habitués des Play-offs et la recette est explosive. Il y a bien sûr la jurisprudence Wolves qui n’a encore jamais réussi à atteindre les Play-offs avec ses cracks Towns, Wiggins et Lavine.
Meilleur et Pire scénario :
- Embiid joue toute la saison bien que limité à un très haut niveau. Il est sélectionné pour la All Star Game. Fultz et Simmons crèvent l’écran et la franchise de Pennsylvanie s’offre un premier tour de play-off contre Cleveland qu’ils emmènent au Game 7.
- Embiid ne peut quasiment pas jouer de la saison, Fultz est attendu de pied ferme sur tous les parquets de NBA et n’arrive pas à s’en sortir. La Franchise connaît encore une année blanche et Embiid avec qui les Sixers n’ont pas réussi à trouver un accord pour une extension avant le 31 octobre se retrouve free agency avec restriction à l’été 2018.
Vous l'aurez compris la saison des Sixers dépend beaucoup de Joel Embiid.
Pronostics : 41 victoires / 41 défaites / 7e-9e place
Bilan 2017 : 28 Victoires / 54 défaites / 14e place
À la lutte avec Charlotte, Miami et Detroit pour une place en play-offs, un bilan équilibré peut le leur permettre.